Qu'est ce qui se passe en Géorgie?

Depuis 8 Août la Géorgie subit le bombardement de la part de la Russie.

Les bombes des avions russes sont jetées dans presque toutes les régions de Géorgie.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, arrivé dimanche en Géorgie présente un plan de paix afin de résoudre le conflit entre Tbilissi et Moscou. Les trois points principaux presents dans ce plan soutenus par l'UE sont: respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, cessation immédiate des hostilités et rétablissement de la situation existant antérieurement sur le terrain.

Aide à la Géorgie : Informations pratiques pour les dons

Association Géorgienne en France

· Par chèque :
Libellé du chèque : Association Géorgienne en France, en précisant la destination :
Fonds d’aide aux réfugiés, à l’adresse suivante :Othar Zourabichvili – Président de l’AGF - 3 rue de l’Asile – F 78400 CHATOU

· Par virement :
Association Géorgienne en France - Caisse d’Epargne Ile de France Ouest, 8 bis rue de Maurepas – 92500 RUEIL-MALMAISON : compte référence : IBAN FR76 1786 5006 0008 2759 3107 445. Spécifier la destination des sommes virées :
Fonds d’aide aux réfugiés.

· Les fonds recueillis seront directement transférés à l’organisation : ACTS GEORGIA (A Call To Serve) (celle-ci constituée de médecins géorgiens œuvre depuis plus de 10 ans pour l’aide humanitaire en Géorgie). Ces fonds seront spécifiquement destinés aux achats de première nécessité pour les réfugiés.

Association Nantes-Tbilissi

· Par chèque :
Libellé du chèque : Association Nantes-Tbilissi – 1, Rue Pelleterie – 44000 Nantes

Vidéo sur YouTube.com

Appel aux politiques à soutenir activement La Géorgie

Tuesday, September 9, 2008

YAHOO.fr annonce

Les Russes se disent prêts à quitter la Géorgie d'ici à un mois
Par PHILIPPE ALFROY AFP - Lundi 8 septembre, 23h12

BARVIKHA (AFP) - Le président russe, Dmitri Medvedev, est convenu lundi avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, d'un retrait d'ici à un mois des forces russes de Géorgie hors Ossétie du Sud et Abkhazie, qui restent dans le giron de Moscou.
M. Sarkozy, président en exercice de l'UE, qui était accompagné du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et du diplomate en chef de l'UE Javier Solana, a aussi négocié le déploiement d'au moins 200 observateurs de l'UE en Géorgie d'ici au 1er octobre.

"Ce que nous avons décidé signifie concrètement (...) dans un mois, le retrait complet des forces militaires russes du territoire géorgien, hors Ossétie (du Sud) et Abkhazie", a déclaré M. Sarkozy à l'issue de quatre heures d'entretiens dans la résidence de M. Medvedev, à Barvikha, près de Moscou.

La France estime à environ un millier le nombre de soldats russes encore déployés sur le territoire géorgien autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

M. Medvedev a souligné que ce retrait serait soumis à la signature par la Géorgie de "documents juridiquement contraignants, garantissant le non usage de la force contre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud".

Il a assuré toutefois avoir reçu une "garantie de l'Union européenne et de la France" en la matière, M. Sarkozy ajoutant lui avoir remis une lettre en ce sens du président géorgien, Mikheïl Saakachvili.

Les discussions ont été "par moment très tendues", au point que le président français a menacé de claquer la porte, les Russes ayant voulu supprimer toute mention à un retrait "sur leurs positions antérieures au début des hostilités" le 7 août, a-t-on appris de sources françaises et européennes.

La délégation européenne a ensuite gagné Tbilissi où elle devait réaffirmer le soutien de l'UE à M. Saakachvili et tenter de consolider les avancées obtenues à Moscou.

La Géorgie, que Moscou accuse régulièrement de restaurer son "potentiel militaire" sous couvert d'aide humanitaire américaine, a aussitôt salué le calendrier de retrait russe de son territoire.

"C'est un résultat très important du président Sarkozy", a affirmé à l'AFP Alexandre Lomaïa, secrétaire du Conseil national de sécurité géorgien.

M. Medvedev a précisé que le retrait russe se ferait "dans un délai de dix jours" après le déploiement d'observateurs internationaux, notamment de l'UE, dans les zones tampons attenantes à l'Abkhazie et l'Ossétie, soit d'ici au 10 octobre.

Le président russe a refusé en revanche de revenir sur la reconnaissance le 26 août par Moscou des deux territoires séparatistes de Géorgie, qui a provoqué un tollé en Occident.

"Ce choix est définitif et irréversible", a-t-il martelé.

"L'Union européenne condamne cette décision unilatérale" qui fait fi de l'intégrité territoriale de la Géorgie, a pour sa part commenté le président français.

Moscou a toutefois accepté que des "discussions internationales" sur l'Ossétie et l'Abkhazie commencent le 15 octobre à Genève, a précisé M. Medvedev.

Ces discussions devraient porter notamment sur le retrait des forces russes stationnées dans ces deux territoires, qui s'élèvent à plusieurs milliers d'hommes après l'intervention militaire massive de Moscou en réaction à l'offensive de la Géorgie contre l'Abkhazie le 7 août.

Après l'accord lundi à Moscou, l'UE pourrait reprendre "dès octobre" les négociations sur un nouveau partenariat stratégique avec la Russie, notamment énergétiques, gelées le 1er septembre en raison de la crise géorgienne, a relevé M. Sarkozy.

"Les choses sont parfaitement claires, nous voulons un partenariat et nous voulons la paix", a-t-il souligné.

Indifférents à ces annonces, les Etats-Unis ont décidé pour leur part lundi de geler un accord sur le nucléaire civil avec Moscou, censé permettre aux deux pays de développer des relations commerciales dans ce secteur tout en luttant contre la prolifération nucléaire.

Poursuivant sur sa lancée, Moscou doit procéder mardi à un échange de notes sur l'établissement de relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

La Géorgie a demandé quant à elle à la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye d'ordonner d'urgence à la Russie de mettre un terme au "nettoyage ethnique" dans les deux républiques sécessionnistes ainsi que dans les zones géorgiennes occupées.

Lire l'article ici

Liberation.fr annonce

Sarkozy et les Européens se rattrapent sur les détails à Moscou
De notre correspondante à Moscou LORRAINE MILLOT
QUOTIDIEN : mardi 9 septembre 2008

Dans le manoir campagnard de Dmitri Medvedev, à l’ouest de Moscou, la deuxième médiation de Nicolas Sarkozy s’est ouverte hier sous une immense peinture représentant… le mythe du Déluge. «Quel humour russe!» s’amusaient les journalistes, tandis que pendant quatre heures, le chef de l’Etat français et ses deux chaperons européens, José Manuel Barroso et Javier Solana, ont dû batailler ferme pour rectifier et compléter le premier «plan Medvedev-Sarkozy» conclu le 12 août dans l’urgence, sous la pression des chars russes en Géorgie.
Observateurs. Cette fois-ci, Sarkozy a obtenu une série de dates et de précisions qui devraient enfin permettre l’application complète du premier plan. D’ici une semaine, les Russes quitteront les cinq postes qu’ils occupent encore dans l’ouest de la Géorgie, entre Poti et Senaki. D’ici un mois, toutes les forces russes devront avoir aussi quitté les environs de l’Ossétie du Sud. Une nouvelle force de l’UE, d’au moins 200 observateurs, sera déployée en Géorgie (mais pas en Ossétie du Sud et en Abkhazie), à compter du 1er octobre. L’ONU et l’OSCE, chargées avant la dernière guerre de missions d’observation en Abkhazie et Ossétie du Sud, pourront reprendre leur travail dans ces deux républiques, déclarées indépendantes. Des «discussions internationales» concernant la «sécurité et la stabilité» de la région, seront lancées, le 15 octobre à Genève. Le sort des «réfugiés» y sera aussi abordé, rattrapage essentiel d’un point qui avait été oublié dans le premier accord.

Même Nicolas Sarkozy n’a pas trop pavoisé en annonçant ces résultats : «Nous ne pouvons pas résoudre en quatre heures toute la discussion», a reconnu le président en titre de l’Union européenne. Dix jours après le nouveau coup de force de la Russie, la reconnaissance unilatérale de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, la délégation européenne reconnaissait ainsi qu’elle a tout simplement… remis à plus tard la discussion sur le sujet clé du dépeçage russe de la Géorgie. Dmitri Medvedev a rappelé hier que sa reconnaissance des deux Républiques était «irréversible». Il a réussi à empêcher que le sujet soit même explicitement porté à l’ordre du jour de la conférence prévue à Genève. «Maintenant que les œufs sont cassés, on ne va pas faire rentrer l’omelette dans les coquilles», résume un diplomate européen, faisant comprendre que l’UE a bien pris acte du fait accompli en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

«Réalistes». Venus à Moscou avec des positions très humbles et «réalistes», les Européens pouvaient ainsi se féliciter hier d’avoir atteint la plupart de leurs objectifs : si les accords dont ils ont convenu «entrent en vigueur», les négociations sur le «partenariat» de l’UE avec la Russie pourront reprendre «dès octobre», a conclu Nicolas Sarkozy. La seule petite mesure de rétorsion, prise par l’Union européenne pour sanctionner le redécoupage russe de la Géorgie, serait alors levée.


Lire l'article ici

Monday, September 8, 2008

Liberation.fr annonce

A Moscou, Sarkozy négocie avec un Medvedev peu conciliant
Le président russe estime qu'il applique le plan de paix négocié en août avec son homologue français. Il s'oppose par ailleurs à une mission de l'UE en Géorgie.
LIBERATION.FR (AVEC SOURCE AFP)
LIBERATION.FR : lundi 8 septembre 2008


Un «comportement responsable». C’est ce qu’attend Nicolas Sarkozy de la Russie dans le conflit avec la Géorgie. Il l'a dit ce lundi à son homologue Dmitri Medvedev, lors d'une rencontre près de Moscou. Les 27 «veulent la paix, la confiance et de bonnes relations de voisinage, mais de la même façon que nos amis russes défendent leurs convictions avec force, l’Union européenne a aussi des principes et des convictions», a déclaré le président en exercice de l’Union européenne.
«Je partage le point de vue de M. Medvedev : l’accord en six points que nous avons négocié est une bonne base de départ. C’est un accord qui doit être mis en œuvre […] Je ne doute pas que si chacun veut avoir un comportement responsable, nous trouverons des solutions», a dit Nicolas Sarkozy.

Medvedev a pourtant estimé que «tous les efforts nécessaires avaient été accomplis pour un règlement (du conflit) conformément au plan Medvedev/Sarkozy», mais qu’une situation nouvelle était apparue après la reconnaissance par Moscou des républiques séparatistes géorgiennes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie.


Faire revenir les Russes sur les positions antérieures au conflit

Sarkozy, qui est accompagné du président de la Commission européenne José Manuel Barroso et du diplomate en chef de l’UE Javier Solana, effectue cette visite avec un mandat précis formulé lors du sommet de l’Union Européenne du 1er septembre : faire revenir les troupes russes sur leurs positions antérieures au début du conflit, le 7 août.

Après Moscou, Sarkozy, Barroso et Solana rallieront lundi soir Tbilissi pour redire leur soutien au président géorgien Mikheïl Saakachvili et lui livrer les résultats très attendus de leur discussion avec le locataire du Kremlin.

Si la crise se poursuit après la rencontre de lundi, l’UE «devra être plus ferme» avec Moscou, a averti le chef de la diplomatie français Bernard Kouchner, évoquant notamment la création d’une «centrale européenne d’achat de gaz» pour réduire la dépendance énergétique de l’UE à l’égard de la Russie. L’annulation du sommet UE-Russie du 14 novembre figure parmi les sanctions possibles.

Un plan de paix avec des zones d’ombre


Le 12 août, Nicolas Sarkozy avait négocié seul et dans l’urgence à Moscou un plan de paix qui lui a valu des critiques en raison de zones d’ombre sur lesquelles la Russie s’appuie aujourd’hui pour justifier le maintien de ses soldats en Géorgie, au-delà des régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie.

Sarkozy souhaite obtenir des avancées sur trois points : un calendrier précis pour le retrait des troupes russes, des discussions internationales sur l’avenir de l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud et le déploiement rapide d’observateurs de l’UE en Géorgie. Mais la Russie s’est opposée à une telle mission – qui «conduira à une fragmentation superflue» des missions de l’ONU et de l’OSCE déjà présentes sur place, selon Moscou – avant même que le président français n’entame ses discussions avec son homologue russe.


Lire cet article ici

Wednesday, September 3, 2008

Liberation.fr annonce

Moscou raille les blâmes de l’UE
Diplomatie. La réaction des 27 aura peu d’impact sur la politique extérieure de la Russie.
LORRAINE MILLOT
QUOTIDIEN : mercredi 3 septembre 2008

«L’Union européenne nous a offert une pause cigarette», titrait, hier, le quotidien populaire russe Moskovski Komsomolets. «L’Europe continuera à sucer notre pétrole et notre gaz», renchérissait son concurrent Tvoï Dien. Et le plus sérieux Izvestia, redevenue pro-Kremlin, triomphaient : «La question russe a divisé l’Europe», «L’UE n’a pas choisi le conflit avec Moscou».

Au lendemain du sommet extraordinaire consacré au conflit russo-géorgien, Moscou continuait hier de pavoiser, comme si sa diplomatie avait encore remporté un franc succès. Peut-être à juste titre : pour toute riposte au découpage du territoire géorgien entrepris par Moscou, l’Union européenne s’est contentée de reporter les négociations sur le nouveau partenariat avec la Russie. «Ce sommet a montré, comme on s’y attendait, que l’Europe ne sait pas quoi faire contre nous, se réjouit Vitali Ivanov, vice-président du Centre de conjoncture politique, une officine proche du Kremlin. La seule menace qui pourrait être dangereuse pour nous, ce serait qu’on refuse d’acheter notre pétrole et notre gaz. Cela n’a pas été fait, et ne peut d’ailleurs pas l’être.»

Report. Le ministère russe des Affaires étrangères a dit «regretter» la suspension des négociations sur le partenariat, mais a aussitôt relativisé sa peine : «Ces deux dernières années, Moscou est habitué aux obstacles artificiels dans ces négociations», a ajouté le ministère, rappelant que l’accord précédent de partenariat a déjà expiré depuis 2007 et que la Russie n’en est donc plus à un report près. «Dieu merci, le bon sens l’a emporté», s’est félicité le Premier ministre, Vladimir Poutine.

Dans les cercles proches du Kremlin, certains se permettent maintenant de déplorer la trop grande faiblesse de l’Europe. «Une des conséquences durables de ce conflit, ce sera, me semble-t-il, la faillite morale de l’Europe et des Etats-Unis, analyse le député pro-Kremlin Sergueï Markov, interrogé par le quotidien Moskovski Komsomolets. Je crains que cela puisse avoir des conséquences négatives pour notre pays : la perte d’autorité morale des pays occidentaux peut affaiblir les partisans d’une modernisation de la Russie.» Moscou ne s’arrêtera certainement pas dans sa nouvelle confrontation engagée avec l’Occident, prévient cet analyste : «Le scénario le plus réel» serait maintenant une «guerre civile» en Ukraine, met en garde Sergueï Markov. Son président, Viktor Iouchtchenko, veut faire entrer le pays dans l’Otan, ce que ni son peuple (ni surtout la Russie) n’acceptent, rappelle le député.

«Scénarios». «La crise est profonde entre la Russie et l’Occident, elle ne s’apaisera certainement pas si vite, surtout dans la perspective du sommet de l’Otan de décembre, qui doit étudier les demandes d’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine, confirme Maria Lipman, analyste du centre Carnegie, à Moscou. La Russie avait déjà dit plusieurs fois qu’elle ne laisserait pas l’Otan franchir cette ligne rouge, mais l’Occident ne lui prêtait guère attention. Ce qui ne veut pas dire que la Russie va maintenant envahir l’Ukraine, la politique russe n’est pas si primitive. Elle a beaucoup d’autres moyens d’influencer la politique ukrainienne, qui est très faible et instable. Un des scénarios, actuellement discuté à Moscou, serait que Ioulia Timochenko soit élue à la présidence ukrainienne avec le soutien russe.»

Tentation. Au-delà des rodomontades, le Kremlin a pris acte que l’Union européenne a réussi à surmonter ses divisions, même si sa réponse est encore a minima. Surtout, Moscou ne peut voir sans inquiétude comment l’UE se pique maintenant plus que jamais d’intervenir en Géorgie et ce qu’elle considère comme ses «zones d’influence». Tout cela ne laisse guère présager un apaisement. Le fond du problème est que la Russie «ne peut faire concurrence à l’Occident par des moyens pacifiques», met en garde l’analyste Dmitri Orechkine, dans les colonnes du Moskovski Komsomolets : «Pour l’Ukraine, la Russie ne peut être plus attractive que l’Union européenne. Et de même pour la Géorgie.» La tentation d’un nouveau scénario militaire, qui semble avoir si bien réussi en Géorgie, risque pour cela de demeurer. Aussi longtemps du moins que l’opinion publique russe continuera d’approuver massivement les coups de force de ses dirigeants.


Voir cet article ici

LeMonde.fr annonce

Medvedev : "Le président Saakachvili n'existe plus pour nous"
LEMONDE.FR avec AFP | 03.09.08 | 06h54 • Mis à jour le 03.09.08 | 08h55

"Pour nous, le régime actuel géorgien a fait faillite. Le président Saakachvili n'existe plus pour nous. Il est un 'cadavre politique'", a déclaré, mardi 2 septembre dans la soirée, le président russe, Dmitri Medvedev, dans une interview à la chaîne de télévision italienne RAI. M. Medvedev répondait à une question sur la participation éventuelle de la Russie à la conférence sur le Caucase prévue en novembre à Rome, à laquelle doit participer M. Saakachvili. C'est la première fois qu'un dirigeant russe tient des propos aussi durs à l'encontre du numéro un géorgien, qui est dans le collimateur de Moscou depuis le début du conflit entre les deux pays.
Les propos de M. Medvedev ont aussitôt été fustigés à Tbilissi. "Il est extrêmement regrettable que le dirigeant d'un grand pays utilise des méthodes inacceptables pour un monde civilisé dans ses efforts pour miner le gouvernement légitime géorgien", a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien, Alexandre Lomaïa. "Le président russe a perdu le contrôle parce que ses efforts en vue de renverser le gouvernement géorgien ont échoué", a ajouté M. Lomaïa.

"NOUS N'AVONS PEUR D'AUCUNE EXCLUSION DU G8"

Par ailleurs, M. Medvedev a appelé les Etats-Unis à "revoir" leurs relations avec Tbilissi et estimé que l'OTAN "perdrait plus" à rompre ses relations avec la Russie que Moscou. Il a souligné que la Russie était prête à parler avec la communauté internationale "de toutes sortes de questions, dont le règlement post-conflictuel dans la région" du Caucase. "Mais nous voudrions que la communauté internationale se rappelle qui a commencé l'agression et qui est responsable de la mort des gens", a ajouté le président russe, en référence à l'offensive militaire lancée le 8 août par la Géorgie dans sa république séparatiste d'Ossétie du Sud. L'opération a été contrée par une intervention massive de l'armée russe en territoire géorgien.

En outre, le dirigeant russe a assuré que Moscou ne craignait pas d'être exclu du G8, réagissant à certaines déclarations appelant à une telle exclusion. "Les appels qui se font entendre, je les explique exclusivement par la tactique électorale américaine pour faire monter une cote de popularité sur fond de conflit", a déclaré M. Medvedev. Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, a affirmé dimanche que la Russie était devenue une "autocratie" et qu'il fallait l'exclure du G8, forum qui regroupe les huit pays les plus industrialisés du monde. "Nous n'avons peur d'aucune exclusion du G8", a insisté M. Medvedev. De plus, "nous estimons que le G8 actuel n'est pas capable de résoudre les problèmes sans faire appel à d'autres Etats", a-t-il observé. "Mais il ne faut pas se faire d'illusions. Nous avons besoin les uns des autres", a conclu le président russe.

Voir cet article ici

Tuesday, September 2, 2008

Lesoir.be annonce




Manifestation monstre en Géorgie
Rédaction en ligne lundi 01 septembre 2008, 16:47

Le centre de Tbilissi est paralysé par des manifestants dénonçant l’« agression russe ». D’autres manifestations ont lieu dans plusieurs villes européennes. Ces manifestations coïncident avec la tenue à Bruxelles d’un sommet extraordinaire convoqué par la présidence française de l’Union européenne.
« La Géorgie est unie comme jamais, il y a un million de personnes dans les rues » des villes de Géorgie, a lancé le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, devant une énorme foule massée sur les principales artères de Tbilissi.

Le ministre-adjoint des Affaires étrangères, Giga Bokeria, a chiffré pour l’AFP à plus de 300.000 personnes les manifestants dans la capitale.

« C’est la plus grande manifestation dans l’Histoire de la Géorgie. Selon nos estimations, il y a plus d’un million de personnes protestant dans l’ensemble du pays, dont au moins 300.000 à Tbilissi ».

Ces manifestations coïncident avec la tenue à Bruxelles d’un sommet extraordinaire convoqué par la présidence française de l’Union européenne (UE). Le sommet se propose d’aboutir à une position commune sur la manière de gérer la crise russo-géorgienne et surtout l’attitude à adopter face à la Russie.

A Tbilissi, les manifestants, certains le visage peint aux couleurs rouge et blanche du pays et la plupart munis de drapeaux géorgiens, étaient massés sur les principales artères de la ville dont la grande avenue Roustaveli.

Au milieu des drapeaux géorgiens, un grand drapeau de l’Union européenne. Tbilissi était pavoisé de banderoles clamant « Stop Russia » (arrêtez la Russie), certaines tellement grandes qu’elles recouvraient les façades d’immeubles.

Sur l’une, de quatre mètres sur dix, figurait la photo d’une femme vraisemblablement blessée durant l’offensive russe.

Les manifestants criaient « Géorgie, Géorgie ! ».

Des manifestations similaires étaient prévues dans d’autres villes géorgiennes et en Europe.

(AFP)

Voir ici

TV5.fr annonce


Nicolas Sarkozy le 1e septembre 2008 à Bruxelles

Géorgie: plus ferme que prévu, l'UE gèle un accord de partenariat avec Moscou
BRUXELLES (AFP) - 02/09/2008 07h10

Les dirigeants de l'Union européenne ont été plus fermes que prévu avec la Russie lundi en annonçant le gel des négociations en cours sur un partenariat renforcé avec Moscou tant que les troupes russes déployées en Géorgie ne seront pas revenues sur leurs positions antérieures.

Les dirigeants de l'Union européenne ont été plus fermes que prévu avec la Russie lundi en annonçant le gel des négociations en cours sur un partenariat renforcé avec Moscou tant que les troupes russes déployées en Géorgie ne seront pas revenues sur leurs positions antérieures.

Selon lui, la Russie va poursuivre ses contacts avec le président français, qui a négocié un accord de cessez-le-feu en six points visant à régler le conflit russo-géorgien à la mi-août lors de sa visite à Moscou et à Tbilissi.

L'ambassadeur de Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov, a déclaré lundi soir que ce retrait avait déjà eu lieu. "Je pense que l'UE se trompe sur son évaluation de la situation sur le terrain, parce que la Russie a déjà retiré toutes ses troupes additionnelles", a-t-il dit.

"Tant que le retrait des troupes sur leurs positions antérieures au 7 août n'aura pas été réalisé, les réunions en vue de la négociation de l'accord de partenariat sont reportées", ont indiqué les leaders des 27 pays membres dans leur déclaration à l'issue d'un sommet extraordinaire à Bruxelles.

Le président en exercice de l'UE Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avaient indiqué qu'avec le diplomate en chef de l'UE Javier Solana, ils se rendraient dès lundi prochain à Moscou et à Tbilissi pour tenter d'accélérer le retrait russe du territoire de cette ancienne république soviétique.

Les négociations sur un partenariat stratégique avec Moscou, qui ont commencé en juillet et étaient prévues pour se poursuivre le 15 septembre à Bruxelles, visent à intensifier les liens économiques, énergétiques et politiques entre l'UE et la Russie, déjà liées depuis 1997 par un accord.

Selon la chancelière allemande Angela Merkel, les négociations pourront reprendre dès que les troupes russes se retireront des villes géorgiennes de Poti et de Senaki. "C'est le seul préalable", a-t-elle souligné.

Le président Sarkozy "va à Moscou le 8, si le 8 il devait y avoir une satisfaction complète (sur le retrait des troupes russes), ce report (des négociations) pourrait parfaitement être levé. Et s'il n'y a pas de réponse satisfaisante le 8, on continue à faire pression", a expliqué un haut diplomate français.

La déclaration, dont une première version ne mentionnait pas la suspension des négociations, semble avoir été durcie à la demande des Allemands, des Polonais et des Britanniques, selon des diplomates.

La plupart des dirigeants se sont félicités du "signal d'unité" et du "consensus" trouvé par l'UE, souvent divisée ces derniers mois face à Moscou.

"Nous sommes satisfaits qu'une voie ait été trouvée rassemblant les différents intérêts" des pays membres, a ainsi souligné Mme Merkel, dont le pays passe pour modéré envers la Russie.

Les dirigeants polonais, qui font, eux, partie des "durs" envers Moscou, se sont montrés eux aussi satisfaits des décisions prises à ce sommet extraordinaire, le premier convoqué depuis la guerre en Irak, qui avait marqué une fracture entre "Vieille" et "Nouvelle Europe" face à Washington. "Nous sommes sur la bonne voie", a déclaré le président polonais Lech Kaczynski. Son Premier ministre Donald Tusk, qui l'accompagnait à ce sommet, a lui salué "la position homogène, raisonnable et déterminée" de l'UE.

Plus généralement, l'UE a promis d'être "vigilante" sur ses relations avec Moscou et a demandé à la Commission "d'examiner attentivement et en profondeur la situation, "notamment dans la perspective du prochain sommet (UE-Russie) prévu le 14 novembre à Nice" (France). Sans pour autant agiter la menace de sanctions formelles contre la Russie à ce moment-là.

"Si un jour il faut en arriver là, le moment venu, chacun prendra ses responsabilités, et je les prendrai moi-même, mais ce moment-là n'est pas venu, et s'il doit venir, ce sera d'autant plus efficace que nous aurons su garder notre sang-froid au moment où il fallait privilégier le dialogue", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Ne lançons pas la guerre froide comme cela, ne tendons pas les relations, ne montrons pas les biceps, les démonstrations de force, les rodomontades, les sanctions, les contre-sanctions. Qui en sortira gagnant?", a-t-il estimé.

Alors que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov appelait les Européens à ne pas soutenir le gouvernement du président géorgien Mikheïl Saakachvili, l'UE a aussi annoncé un renforcement de son aide économique et humanitaire à la Géorgie.

Elle a confirmé l'organisation prochaine d'une conférence internationale des donateurs pour aider à la reconstruction de ce pays, après la riposte foudroyante de Moscou qui a suivi la tentative par les troupes géorgiennes de reprendre le contrôle de la république séparatiste d'Ossétie du Sud.

Voir l'article ici

Yahoo.fr annonce

Géorgie: l'Europe prudente avec la Russie, manifestation géante à Tbilissi
Par Yacine LE FORESTIER AFP - Lundi 1 septembre, 15h27

BRUXELLES (AFP) - Les dirigeants européens réunis lundi en sommet extraordinaire sur la Géorgie veulent condamner l'intervention de Moscou et promettre un soutien accru à Tbilissi, tout en évitant un retour à la guerre froide avec un pays qui reste pour elle un partenaire incontournable.

(Publicité)
En Géorgie, une manifestation géante contre "l'agression russe" paralysait lundi le centre de Tbilissi, des responsables géorgiens affirmant qu'il s'agissait de la plus grande manifestation jamais organisée dans l'histoire du pays.

"La Géorgie est unie comme jamais, il y a un million de personnes dans les rues" des villes de Géorgie, a lancé le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, devant une énorme foule massée sur les principales artères de Tbilissi.

"C'est la plus grande manifestation de l'histoire de la Géorgie. Selon nos estimations, plus d'un million de personnes prennent part à la chaîne humaine à travers la Géorgie", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Guiga Bokeria à l'AFP.

Avant le début du sommet, la Grande-Bretagne a appelé l'Union européenne à "suspendre" les négociations sur un partenariat renforcé avec la Russie, a annoncé un porte-parole de Downing Street.

"En attendant les conclusions de la réévaluation fondamentale des relations entre l'UE et la Russie, nous devrions suspendre les négociations sur un successeur à l'accord de partenariat et de coopération entre l'UE et la Russie", a déclaré le porte-parole lors d'un briefing.

Ce sommet de Bruxelles, prévu pour débuter à 15h00 (13h00 GMT), le premier du genre à être convoqué depuis la guerre en Irak en 2003, vise surtout pour l'Union européenne à parler d'une seule voix en mettant de côté les divisions sur la manière de traiter avec Moscou, dont la Russie a toujours su habilement profiter : celles qui opposent les partisans de la fermeté --les anciens pays du bloc soviétique surtout-- et les Etats prônant une attitude plus conciliante.

"Le message le plus fort que l'Europe puisse envoyer, c'est un message d'unité", a indiqué lundi le Premier ministre François Fillon, dont le pays préside l'UE.

Lire la suite ici

Saturday, August 30, 2008

NouvelObs.com annonce

CRISE DANS LE CAUCASE
Moscou accuse Washington d'armer un conflit ethnique
NOUVELOBS.COM | 30.08.2008 | 11:12

Vladimir Poutine accuse les Etats-Unis d'avoir encouragé un "conflit ethnique". Tbilissi a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Moscou à deux jours d'un sommet extraordinaire de l'UE où elle souhaite voir adopter des sanctions contre "l'élite politique" russe.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine estime, dans un entretien publié vendredi 29 août, que les Etats-Unis ont armé la Géorgie, l'une des parties d'un "conflit ethnique", et accuse une nouvelle fois Washington d'avoir provoqué la crise géorgienne à des fins de politique intérieure.
"Nous savons qu'il y avait en Géorgie de nombreux conseillers américains. C'est très mal d'armer une des parties dans un conflit ethnique et ensuite la pousser à régler un problème ethnique par la force", a-t-il estimé, selon un entretien à la chaîne allemande ARD publié sur le site du gouvernement russe.

"Zone de guerre"

Vladimir Poutine a ensuite souligné que les "instructeurs" américains étaient dans "une zone de guerre" au lieu d'être dans les bases militaires géorgiennes lorsque la Géorgie a lancé une offensive début août sur la région rebelle d'Ossétie du Sud pour en reprendre le contrôle.
"Cela conduit à penser que la direction américaine était au courant de l'action qui se préparait et, très probablement, y a pris part", a lancé l'ancien président de la fédération russe.
Il a ensuite une nouvelle fois accusé Washington d'avoir provoqué le conflit russo-géorgien pour aider l'un des candidats à la Maison Blanche, une accusation transparente visant le républicain John McCain.

Lire la suite ici

LePoint.fr annonce

Publié le 30/08/2008 à 15:49 Reuters

Les réfugiés ne peuvent pas rentrer chez eux, affirme la Géorgie

Les troupes russes déployées en profondeur en territoire géorgien empêchent des milliers de réfugiés de rentrer chez eux, affirme le gouverneur de la ville de Gori.

Malgré le retrait des forces de Moscou d'une majeure partie du territoire géorgien la semaine dernière, des soldats russes patrouillent toujours dans la ville portuaire de Poti, sur les bords de la mer Noire, et tiennent encore des barrages sur et autour du principal axe autoroutier du pays.

La Géorgie et de nombreux pays occidentaux dénoncent la présence de la Russie en Géorgie comme une occupation de fait, alors que Moscou affirme maintenir des soldats dans cette zone afin de protéger les populations d'Abhkazie et d'Ossétie du Sud, deux régions séparatistes.

Le gouverneur de la ville de Gori, une ville occupée pendant une dizaine de jours au plus fort du conflit armé entre Moscou et Tbilissi, est monté au créneau samedi pour dénoncer l'attitude des soldats russes restés en territoire géorgien, qui, selon lui, empêchent des réfugiés de rentrer chez eux.

"Les Russes sont postés à des barrages et nous ne pouvons toujours pas laisser les réfugiés regagner leur domicile. Qui plus est, la menace de pillages, de vols et de conduites irrégulières demeure forte", a dénoncé Lado Vardzelachvili.

"Il semblerait que les soldats russes ne soient pas déterminés à éviter ce genre d'incidents", a-t-il ajouté, précisant que 28.000 habitants des environs de Gori ne pouvaient toujours pas rentrer chez eux.

Lire la suite ici

AFP.google.com annonce

Crise géorgienne: Tbilissi rompt ses relations diplomatiques avec Moscou
Il y a 1 jour

TBILISSI (AFP) — Tbilissi a annoncé vendredi rompre ses relations diplomatiques avec Moscou, qui, sous le feu des critiques occidentales et à trois jours d'un sommet européen sur la Géorgie, a affirmé respecter les engagements de l'accord de cessez-le-feu.

"Nous n'aurons plus de relations diplomatiques avec la Russie (...) Selon la convention de Vienne, dans de tels cas, les diplomates russes vont devoir quitter la Géorgie", a déclaré à l'AFP, le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères, Grigol Vachadzé.

Il a ajouté que Moscou serait notifié officiellement de cette décision, précisant que "les relations consulaires" seraient maintenues.

Depuis Stockholm, la chef de la diplomatie géorgienne, Eka Tkechelachvili a indiqué qu'il aurait été "maladroit" de maintenir des relations diplomatiques avec la Russie après qu'elle a reconnu l'indépendance des républiques séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.

La ministre a ajouté que cette mesure était "temporaire" et que Tbilissi verrait "quand et comment" les relations seraient rétablies après la fin de ce qu'elle a appelé "l'occupation" de la Géorgie, où Moscou maintient des positions avancées en plus de forces en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

Sur le front diplomatique, Moscou a vertement critiqué la décision du G7 de condamner la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des républiques séparatistes géorgiennes.

La diplomatie russe a jugé que ses collègues du groupe des pays les plus industrialisés avaient adopté une mesure qui "a un caractère de parti pris et vise à justifier les actes agressifs de la Géorgie", assurant aussi avoir "rempli tous les six points" de l'accord de cessez-le-feu.

Les chefs de la diplomatie des sept pays les plus industrialisés (Canada, Japon, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et Etats-Unis) avaient condamné mercredi la position russe dans son conflit avec la Géorgie.

Lire la suite ici

Tuesday, August 26, 2008

Liberation .fr - Des réfugiés Géorgiens; Récits de vies brisées.

Paroles de déplacés géorgiens
Début août, le conflit avec la Russie en Ossétie et en Abkhazie obligeait 88 000 Géorgiens à fuir les combats. Récits de vies brisées.
Envoyés spéciaux à Tbilissi EMMANUEL GUILLEMAIN D’ECHON Photos LIONEL CHARRIER. MYOP
QUOTIDIEN : mardi 26 août 2008


En quelques jours à peine, le nouveau conflit en Ossétie du Sud a déplacé au moins 88 000 Géorgiens, selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés. 15 000 d’entre eux ont fui les villages géorgiens enclavés dans la république autoproclamée. Les autres - 73 000 personnes - viennent de la ville de Gori, à quelques kilomètres à peine de la zone de conflit, et des villages alentour. Ils ont fui l’avancée russe le 8 août dernier. Les Ossètes qui s’étaient réfugiés, eux, en Ossétie du Nord, lors des affrontements de début août, sont aujourd’hui rentrés chez eux.

Pour quelques milliers de Géorgiens d’Ossétie, c’est un sombre remake. Un nouvel arrachement, après celui vécu lors de la première guerre en Ossétie, qui a pris fin en 1991, ou encore, deux ans plus tard, lorsque 300 000 Géorgiens avaient été chassés d’Abkhazie, l’autre région séparatiste du pays, après un conflit similaire. Déjà, il avait fallu fuir, quitter amis et proches, biens et maison. Les trois témoignages que nous avons recueillis racontent ces vies deux fois brisées. Sur le présent, ils disent une version de l’histoire d’un conflit qui n’avait au départ, de l’avis des Géorgiens comme des Ossètes, que peu de raisons d’être, et qui a pris les dimensions d’une véritable guerre.

Ce sont encore une fois les civils qui ont le plus souffert des affrontements. L’assaut géorgien sur Tskhinvali a fait au moins 133 morts, selon les autorités russes. Quelque 69 personnes sont mortes dans les bombardements russes, selon Tbilissi. Surtout, il y a les dizaines de milliers de réfugiés.

Alors qu’un semblant de retour à la normale s’opère, un premier navire de guerre américain chargé d’aide humanitaire, l’USS McFaul, est arrivé à Batoumi (sud-ouest), dans la zone non contrôlée par les Russes. Un deuxième est en route.

«Rester signifiait qu’il fallait prendre les armes contre mes compatriotes»

Merab, 48 ans, a fui, avec sa femme et son fils, les bombardements par les Russes de la ville de Gori. Il est actuellement réfugié, avec une vingtaine d’autres familles, dans une crèche du village de Dzegvi, à vingt kilomètres de Tbilissi.

Lire la suite ici

Liberation.fr annonce

Géorgie: Bernard-Henri Lévy affabule, selon Rue89
Le site affirme que le récit du voyage de BHL en Géorgie, publié dans le Monde, est «à prendre avec des pincettes». Le philosophe et essayiste maintient «mot pour mot» son témoignage.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 22 août 2008


Le site d’information en ligne Rue89 conteste le témoignage de Bernard-Henri Lévy sur le conflit en Géorgie publié dans Le Monde daté de mercredi, qui contient selon lui un certain nombre d’«affabulations».
Interrogé vendredi par l’AFP, Bernard-Henri Lévy a maintenu pour sa part l’intégralité de son récit: «Rue 89 n’était pas en Géorgie. Moi, si. Et je maintiens, mot pour mot, mon témoignage», a-t-il indiqué.

Tout en soulignant que le philosophe et essayiste n’a manqué «ni de courage, ni de convictions» en se rendant en Géorgie au plus fort du conflit avec la Russie, Rue89 met en doute son récit publié sous le titre «Choses vues dans la Géorgie en guerre». «Ainsi, lorsque BHL déclare qu’il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu’il a vu une ville +brûlée+, il affabule. Il n’a pas réussi à entrer dans la ville», écrit le site d’information.

Dans Le Monde, Bernard-Henri Lévy écrit en effet: «Nous arrivons à Gori. Nous ne sommes pas au centre-ville (…) Nous pouvons constater les incendies à perte de vue».

Rue89 cite plusieurs témoignages de personnes présentes au côté de BHL en Géorgie qui confirment que leur groupe est resté bloqué «à l’orée de la ville».

L’eurodéputée Marie Anne Isler-Béguin (Verts), présente ce jour là avec Bernard-Henri Lévy en Georgie, n’a pas souhaité polémiquer. «C’est vrai qu’il y a des approximations (dans son récit) mais chacun voit les choses avec des yeux différents. L’essentiel, c’est vraiment d’y aller pour soutenir les Géorgiens et leur montrer que nous, démocrates, les soutenons», a-t-elle déclaré à l’AFP.

[Cet article a été fermé aux réactions samedi matin en raison d'un afflux de commentaires contrevenant aux règles d'un dialogue civilisé. Liberation.fr]

Voir cet article ici

Monday, August 25, 2008

LeFigaro.fr annonce

Géorgie : Sarkozy convoque un Conseil européen
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
24/08/2008 | Mise à jour : 20:24 |


La présidence française de l'UE tiendra une réunion exceptionnelle sur la crise dans le Caucase le 1er septembre à Bruxelles. Paris a poursuivi ce weekend le dialogue avec Moscou, qui continue de maintenir des troupes en Géorgie.

Réunion de crise. L'Elysée annonce dimanche soir que la France a convoqué un sommet européen extraordinaire sur la Géorgie et «l'avenir» des relations UE-Russie. Cette réunion, précise la présidence, sera notamment consacrée «notamment aux suites que l'Union européenne a l'intention de donner [à la crise géorgienne], en ce qui concerne l'aide à la Géorgie».

Cette réunion intervient après un weekend de dialogue difficile avec Moscou, au cours duquel Paris avait menacé de réunir ce Conseil, comme le réclame notamment la Pologne, si la situation sur le terrain n'évoluait pas.

Or, depuis l'annonce de leur retrait vendredi, les forces russes maintiennent des positions avancées en Géorgie, bien au-delà des républiques séparatistes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.

Lire la suite ici

Friday, August 22, 2008

LeMonde.fr annonce

Géorgie : Moscou se retire mais garde le contrôle de plusieurs zones stratégiques
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.08.08 | 15h17 • Mis à jour le 22.08.08 | 17h04

La Russie accélérait, vendredi 22 août, son retrait de Géorgie, tout en prévenant qu'elle garderait des positions stratégiques à proximité de l'Ossétie du Sud et dans l'ouest du pays. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a assuré que l'armée aurait quitté le territoire géorgien dans la soirée, mais que cinq cents soldats seront maintenus sur huit postes dans une zone tampon en dehors de l'Ossétie du Sud. L'état-major russe a par ailleurs précisé que ses troupes garderaient le contrôle d'importants tronçons de la principale route géorgienne qui traverse le pays d'est en ouest.
Les autorités géorgiennes et russes ont toutes deux confirmé que le retrait était en cours dans la région de Gori. Une colonne de véhicules militaires russes, chargée de centaines de soldats, a quitté les environs de Gori pour prendre la route de Tskhinvali, la capitale de la région séparatiste d'Ossétie du Sud. Selon le lieutenant-colonel russe Andreï Bobroun, "d'ici à 22 heures (20 heures, heure de Paris), toutes les forces russes auront quitté la région".

Lire la suite ici

LeMonde.fr annonce

Tractations entre responsables géorgiens et sud-ossètes pour les échanges de prisonniers
LE MONDE | 22.08.08 | 14h57 • Mis à jour le 22.08.08 | 16h15

GORI (Géorgie) ENVOYÉE SPECIALE

Un vieux paysan géorgien, maigre à l'extrême et noir de crasse, une jambe purulente sous ses habits en lambeaux, descend du bus aidé par un infirmier.

C'est un des 59 civils géorgiens - 43 femmes et 16 vieillards, dont des malades - qui ont été remis, jeudi 21 août, par les Ossètes aux Géorgiens. Originaires d'Ossétie du Sud, ils ont été détenus douze jours dans les caves du ministère de l'intérieur de cette région séparatiste prorusse, puis amenés à Gori, ville géorgienne située a 30 km. En revanche, une centaine de leurs fils, frères ou maris sont toujours détenus à Tskhinvali, la capitale de l'Ossetie du Sud. A portée d'oreille du concert qui y fut donné le même jour.

Lire la suite ici

news.YAHOO.com annonce

Moscou accélère son retrait de Géorgie

Par Stuart WILLIAMS AFP - il y a 30 minutes

PRÈS DE GORI (AFP) - La Russie accélérait vendredi son retrait de Géorgie, tout en prévenant qu'elle garderait des positions stratégiques à proximité de l'Ossétie du sud.

Une importante colonne de véhicules de l'armée russe, dont des transports de troupes blindés, approchait vendredi après-midi la ligne de démarcation entre la Géorgie et sa région séparatiste d'Abkhazie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une colonne de véhicules militaires russes, chargée de centaines de soldats, se dirigeait vendredi après-midi vers Tskhinvali, la capitale de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, depuis les alentours de la ville géorgienne de Gori, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Cette colonne se dirige vers Tskhinvali. D'ici 22H00 (18H00 GMT) toutes les forces russes auront quitté la région", a déclaré à la presse le lieutenant-colonel russe Andreï Bobroun.

Des points de contrôle militaires étaient par ailleurs en cours de démantèlement sur la route reliant Gori, noeud stratégique reliant l'est et l'ouest du pays, à la capitale géorgienne, Tbilissi.

Toujours sur cette voie, un journaliste de l'AFP a vu plusieurs convois militaires se préparer à rouler en direction de l'Ossétie du Sud.

Les autorités géorgiennes ont confirmé que le retrait était en cours dans la région de Gori, mais assuré que les troupes russes ne se repliaient pas dans l'ouest de la Géorgie.

"En ce qui concerne le district de Gori, je peux confirmer que les forces russes ont accéléré le rythme de leur retrait. Malheureusement je ne pas dire la même chose au sujet de la Géorgie occidentale où nous ne voyons aucun repli", a dit à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, Chota Outiachvili.

Et d'après une carte montrée à la presse par l'état-major russe, la Russie va garder le contrôle de la route stratégique reliant Tbilissi à la mer Noire (ouest).

Le document, présenté lors d'une conférence de presse par le chef-adjoint d'état-major Anatoli Nogovitsyne, montre la "zone de responsabilité" russe proposée par Moscou incluant de longs tronçons de la principale route géorgienne qui traverse le pays d'est en ouest.

La zone inclut notamment l'essentiel de la route reliant le principal port géorgien de Poti à la ville de Senaki où les forces russes contrôleront un important aérodrome militaire, selon le général.

Moscou avait assuré que ses troupes quitteraient le territoire géorgien vendredi dans la soirée, et selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, seuls 500 soldats russes seront maintenus dans huit postes dans une zone tampon en dehors de l'Ossétie du Sud.

Mais la Russie "se réserve le droit d'augmenter" le nombre de ses soldats de la paix en Géorgie "en cas de nécessité", a prévenu le général Nogovitsyne.

Des forces russes de maintien de la paix resteront aussi en Ossétie du Sud et en Abkhazie, où elles sont stationnées depuis le début des années 1990.

Les troupes russes sont entrées en Géorgie après avoir lancé une vaste contre-offensive contre l'armée géorgienne qui avait tenté dans la nuit du 7 au 8 août de reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud.

Vendredi matin, Washington mettait encore en doute la volonté de la Russie de rappeler son armée.

"Selon mes informations, si (les Russes) bougent, c'est à la vitesse d'un escargot. C'est trop peu et beaucoup trop lent", a déclaré à Tbilissi le général John Craddock, chef du commandement européen de l'armée américaine et commandant opérationnel de l'Otan en Europe.

Sur le front diplomatique, les grandes puissances ont été incapables de trouver un accord au Conseil de sécurité de l'ONU, où deux projets de résolutions concurrents circulent, l'un rédigé par Moscou, l'autre par Paris, la France ayant négocié l'accord de cessez-le-feu russo-géorgien.

La Russie reproche au texte français de ne contenir que deux des six points de l'accord d'arrêt des hostilités (repli des forces russes et géorgiennes sur leurs positions avant le conflit) et d'appeler au retrait "immédiat" des troupes russes de Géorgie.

Les Occidentaux ne veulent pas du texte proposé par Moscou, qui rappelle les six point du cessez-le-feu mais sans réaffirmer clairement le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie.

Ce point paraît d'autant plus important que les deux territoires séparatistes pro-russes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ont officiellement demandé à Moscou de reconnaître leur indépendance.

Une mission d'une vingtaine d'observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) doit entamer en Géorgie sa surveillance du cessez-le-feu d'ici à lundi.

Enfin, les forces russes ont libéré dix des 21 soldats géorgiens faits prisonniers le 19 août dans le port de Poti, selon le ministère géorgien de l'Intérieur. Les autres prisonniers pourraient être libérés dans la journée.

Le retrait militaire russe devait débuter lundi dernier, mais aucun signe d'un retour massif des troupes n'avait pour le moment été relevé.

Voir l'article ici

PresseOcean.fr annonce

À Nantes, ville jumelle de Tbilissi, la guerre ne laisse pas indifférent

Les liens avec la capitale géorgienne se sont resserrés ces dernières années. L'évolution du conflit avec la Russie sur l'Ossétie du Sud est suivie avec inquiétude dans la cité des ducs
Depuis la fin de la semaine dernière, le téléphone de Gaston Bouatchidzé est souvent occupé. « On passe des coups de fil là-bas en Géorgie, on en reçoit pas mal aussi, des amis qui s'inquiètent... » soupire le président de l'association Nantes-Tbilissi.

La capitale de la Géorgie entretient des liens privilégiés avec Nantes depuis plusieurs décennies. Et le jumelage entre les deux villes, longtemps en sommeil, a repris vie ces dernières années. Des écoles échangent, les universités et les centres hospitaliers des deux villes collaborent (notamment pour les greffes de reins). L'association étudiante nantaise de solidarité internationale La Pèch's'est investie en Géorgie. Un premier échange touristique s'est même concrétisé au printemps : 25 Nantais ont passé quelques jours dans la capitale géorgienne. Autre symbole de cette coopération relancée, le musée des Beaux-Arts de Nantes accueille jusqu'au 31 août une exposition intitulée « Voyage à Tbilissi », avec les oeuvres de six artistes contemporains géorgiens.

« Trop d'intérêts en jeu »

Mais aujourd'hui, « j'ai le coeur gros » avoue Alain Chenard, l'ancien maire de Nantes, cheville ouvrière du jumelage, en 1979, dont les pensées vont « à tous ceux que je connais là-bas ». Tout comme Gaston Bouatchidzé, il suit l'évolution de la situation avec attention.

« C'est très difficile. On ne pouvait pas s'imaginer qu'on en arriverait là... » explique le président de Nantes Tbilissi, qui a passé trois mois dans la capitale géorgienne, en avril, mai et juin dernier.

L'analyse d'Alain Chenard est un peu différente toutefois : « On voyait le conflit arriver ; il y a trop d'intérêts en jeu. Ce pays a toujours dû se battre pour survivre face à des envies et des envieux... La fierté et le nationalisme des Géorgiens peuvent surprendre mais c'est aussi ce qui les rend si attachants. Dans ces conditions aussi, il est facile de souffler sur des braises qui ne demandent qu'à prendre... »

« Personne n'a envie de mettre le feu au Caucase »

Devant sa télé, « au croisement de toutes les infos », Gaston Bouatchidzé essaye de démêler le faux du vrai. « J'ai la chaîne géorgienne et deux chaînes russes. Mais les unes disent exactement l'opposé de l'autre... ». Tout comme Alain Chenard, il veut rester « optimiste » pour ce pays qui se remet à peine d'une terrible guerre civile : « Les amis géorgiens que j'ai pu joindre sont calmes et pensent que cela va s'arranger ». L'ancien maire de Nantes, lui, juge « la situation grave » mais garde « une espérance » : « Personne n'a envie de mettre le feu au Caucase. On ne va quand même pas refaire les erreurs commises dans le passé dans les Balkans... »

Pierre-Marie Hériaud

Voir l'article ici

LeFigaro.fr annonce

Mikhaïl Saakachvili : « Moscou a décidé de se mesurer à l'Otan »

Propos recueillis à Tbilissi par Adrien Jaulmes
21/08/2008 | Mise à jour : 20:15 |



« L'Ossétie du Sud n'est qu'un camp militaire russe destiné à contrôler la Géorgie », affirme le président géorgien. Crédits photo : AFP
Le président géorgien explique au « Figaro » pourquoi la communauté internationale ne devrait pas faire confiance aux promesses du Kremlin.

LE FIGARO. Qu'attendez-vous de l'Union européenne et des États-Unis ?
Mikhaïl SAAKACHVILI. Ils doivent faire sortir la Russie du territoire géorgien. Le gouvernement russe actuel n'est pas communiste ou stalinien. Ce sont plutôt des gens intéressés par l'argent. Ils inscrivent leurs enfants dans les écoles occidentales, ils vont passer leurs vacances en Occident. Ils ont donc tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec l'Ouest. Mais ils sont aussi très cyniques vis-à-vis de cet Occident qu'ils aiment tant. Ils pensent qu'ils peuvent manipuler à leur guise les Européens. Poutine a proféré à plusieurs reprises des menaces contre la Géorgie en nous disant : « Vous croyez que vos amis occidentaux vont venir se battre dans le Caucase ? »

Pensez-vous que la crise géorgienne marque le début d'une nouvelle guerre froide entre l'Est et l'Ouest ?
Non, la Russie n'est pas capable de mener une guerre mondiale. Mais envoyer des troupes contre un petit pays comme la Géorgie, ça, oui, elle en est capable. Les Russes ont décidé de se mesurer à l'Otan sans tirer un seul coup de feu. J'ai averti les Occidentaux à plusieurs reprises, mais ils ne m'ont pas cru. Je ne les en blâme pas : il est difficile à un Occidental de comprendre une attitude aussi brutale.

Lire la suite ici

LeMonde.fr - VIDEO

A Paris, Marika chante pour la paix en Géorgie

Alors que les troupes russes occupaient toujours plusieurs régions de Géorgie, mercredi 20 août, plusieurs choeurs polyphoniques traditionnels géorgiens se sont réunis, à l'initiative de l'Association géorgienne de France, sur le parvis de Beaubourg, à Paris, pour "chanter pour la paix". Parmi les voix de cet art classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Marika, 31 ans, qui vit en France depuis huit ans. Quelques jours avant le début du conflit, elle passait des vacances familiales en Géorgie.

Regarder la vidéo ici

LeMonde.fr annonce

La Russie promet de retirer ses troupes de Géorgie dans la journée
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.08.08 | 07h27 • Mis à jour le 22.08.08 | 11h23


GÉORGIE. Une colonne de blindés russes s'est retirée jeudi matin du centre de la Géorgie pour rejoindre le territoire russe, mouvement présenté par Moscou comme le début d'un repli sur les positions antérieures au conflit. Le retrait de toutes les forces russes sera achevé vendredi 22 août, a affirmé jeudi soir le ministre russe de la défense, Anatoli Serdioukov, cité par l'agence Interfax. Seul un contingent des soldats russes faisant partie des forces de maintien de la paix restera dans une zone tampon autour de l'Ossétie du Sud, a précisé le ministre. Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, cinq cents soldats russes pourraient être maintenus dans huit postes de cette zone.
Les promesses russes en laissent plus d'un sceptique. "Pour l'instant, nous ne voyons toujours pas de signes d'un retrait des forces russes", a fait savoir le porte-parole du ministère géorgien de l'intérieur, Chota Outiachvili. Les troupes russes en Géorgie se retirent à "la vitesse d'un escargot" a estimé vendredi depuis Tbilissi, la capitale géorgienne, le général John Craddock, chef du commandement européen de l'armée américaine et commandant opérationnel de l'Otan en Europe. "Selon mes informations, si les Russes bougent, c'est à la vitesse d'un escargot. C'est trop peu et beaucoup trop lent", a-t-il insisté.

Lire la suite ici

Thursday, August 21, 2008

LeMonde.fr annonce

Choses vues dans la Géorgie en guerre, par Bernard-Henri Lévy

La première chose qui frappe dès qu'on sort de Tbilissi, c'est l'inquiétante absence de toute force militaire. J'avais lu que l'armée géorgienne, défaite en Ossétie, puis mise en déroute à Gori, s'était repliée sur la capitale pour la défendre. Or j'arrive aux faubourgs de la ville. J'avance de quarante kilomètres sur l'autoroute qui coupe le pays d'est en ouest. Et, de cette armée censée s'être regroupée pour opposer une résistance acharnée à l'invasion, on ne voit quasi pas de trace. Ici, un poste de police. Plus loin, un quarteron de soldats aux uniformes trop neufs. Mais pas une unité combattante. Pas une pièce de défense antiaérienne. Même pas ce paysage de herses et de chicanes qui, dans toutes les villes assiégées du monde, sont censées retarder la progression de l'ennemi. Une dépêche, pendant que nous roulons, annonce que les chars russes se dirigent vers la capitale. L'information, relayée par les radios et, finalement, démentie, crée un désordre sans nom et fait que rebroussent chemin les rares automobiles qui s'étaient aventurées hors de la ville. Mais le pouvoir, lui, semble avoir étrangement baissé les bras.

Lire la suite ici

L'une des télévisions géorgiennes RUSTAVI2 annonce

Les soldats russes ont arrêté l'ambassadeur de France en Géorgie

Près de Gori, au poste militaire, les soldats russes ont arrêté l'ambassadeur de France en Géorgie, Mr. Éric Fournier, qui se rendait de Satchkhéré à Tbilissi.
Lado Vardzélachvili, gouverneur de la région frontalière de Chida-Kartli, a essayé de libérer le diplomate français. Et pourtant, Mr. Fournier était arrêté par les russes depuis une heure.
Mr. l'Ambassadeur a passé toute la nuit à Satchkhéré. Il a visité la base militaire et a soutenu moralement la population de cette région.
Monsieur Éric Fournier exprime son espoir que le président russe gardera sa parole et l'armée russe se retirera de Géorgie.
Aujourd'hui, Mr l'Ambassadeur va visiter les positions des soldats russes et après il partira rencontrer les autorités de la région à Koutaïssi.

Lire l'article ici (en anglais)

LeFigaro.fr annonce

La diplomatie française monte au front

L'ambassadeur de France, Éric Fournier, naviguait samedi et dimanche à travers les chars russes, pour aller porter à Gori encerclée «le soutien de la France».

Drapeau français flottant sur le capot, la jeep de l'ambassadeur de France avance de Tbilissi à Gori, ville stratégique cernée par l'armée russe, à 70 kilomètres au nord-ouest de la capitale géorgienne. Ce samedi à 15 heures, à peine tombée la nouvelle de la signature par le président Medvedev de l'accord de cessez-le-feu négocié par Nicolas Sarkozy, Eric Fournier décide d'aller contrôler de visu si les troupes russes entament leur retrait. Le vice-ministre des Affaires étrangères de Bulgarie l'accompagne, de même que la députée européenne des Verts, Marie Anne Isler Beguin.

La présence de l'ambassadeur français sur cette route vitale où se déroule le face-à-face du David géorgien et du Goliath russe, n'exprime pas seulement le courage physique de ce jeune diplomate, dont c'est le premier poste comme chef de mission. Le voyage très politique de Gori traduit aussi la mobilisation de la diplomatie française et européenne sur le dossier explosif du conflit russo-géorgien. «Nous devons maintenir la pression», dit l'ambassadeur Fournier.

Lire la suite ici

Wednesday, August 20, 2008

Lefigaro.fr annonce

L'Otan attend le retrait
des forces russes
Arielle Thedrel
19/08/2008 | Mise à jour : 23:23 |

En dépit des pressions internationales, la Russie ne semble toujours pas pressée de retirer ses troupes de Géorgie. Une colonne de blindés russes a quitté hier la ville de Gori en direction de la Russie. L'événement a été largement médiatisé par les Russes, mais à l'instar du Pentagone, le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jaap de Hoop Scheffer, s'est refusé à l'interpréter comme «le signe d'un retrait».

Lire la suite ici

Tuesday, August 19, 2008

Liberation.fr annonce

SOS Géorgie ? SOS Europe !
André Glucksmann, philosophe, et Bernard-Henri Lévy, philosophe, directeur de la Règle du jeu, membre du conseil de surveillance de Libération.
QUOTIDIEN : jeudi 14 août 2008

N’allez pas croire à une affaire simplement locale : il s’agit probablement du tournant le plus décisif de l’histoire européenne depuis la chute du mur de Berlin. Ecoutez Moscou donner de la voix : «génocide !» accuse Poutine, qui n’a pas daigné prononcer le mot lors du 50e anniversaire d’Auschwitz ; «Munich !» évoque le tendre Medvedev, insinuant que la Géorgie, avec ses 4,5 millions d’habitants, est la réincarnation du IIIe Reich. Nous nous garderons de sous-estimer les capacités mentales de ces dirigeants. Aussi devinons-nous qu’en feignant l’indignation, ils manifestent leur volonté de frapper un grand coup. Visiblement, les spin doctors du Kremlin ont révisé les classiques de la propagande totalitaire : plus mon mensonge est gros, mieux je cogne.
Lire la suite ici

Sunday, August 17, 2008

LeFigaro.fr annonce

Moscou choisit l'escalade et le défi à l'Occident Lire ici

Merkel juge irraisonnable l'attitude de la Russie Lire ici

La Russie tarde à retirer ses troupes Lire ici

Les Russes continuent de se déployer en Géorgie Lire ici

Vidéos sur YAHOO.fr

Mouvements mystérieux de troupes russes
Regarder ici

Saturday, August 16, 2008

Les miliciens ossètes terrorisent les Géorgiens

Dans les pas de l'armée russe, des troupes irrégulières ossètes sont accusées de commettre des exactions à l'encontre de la population géorgienne.

Lire la suite ici

Wednesday, August 13, 2008

A l'attention de tous!

Dès le 6 août les campagnes géorgiennes d’Ossétie du Sud ont été bombardées. Dans l’intention de cesse - feu le gouvernement géorgien a proposé un entretien aux séparatistes. La proposition a été refusée par l’adversaire. Le gouvernement de la Géorgie a été obligé de faire entrer l’armé dans la région de conflit. Le fait a été suivi par l’entrée des forces militaires de la Russie sur le territoire de la Géorgie. Aujourd’hui la Géorgie est la victime de l’occupation et de l’annexion.

Lettre de George Tchinchaladze

Je vous écris de l'Asie centrale, de Kazakhstan.
Cela fait déjà quelques mois que je suis dans ce pays pour faire mes études.
L'Université où je fais mes études est pourvue comme la meilleure université de l'Asie Centrale. Grâce à ma bourse j'ai la possibilité d'avoir une bonne éducation.
Mais aujourd'hui quand je vois cette situation dans mon pays, quand je vois comment ils bombardent mon pays, je me fâche contre moi parce que je peux rien faire pour aider mon pays.
Moi aussi, j'ai passé la préparation spéciale à la réserve militaire. Même si je n'ai pas de grande experience, je suis capable de choisir une bonne position pour viser des objets, pour se défendre etc.
Avant quelques jours, les réservistes étaient appelés, mais à cause de manque d'organisateurs, ils étaient renvoyés.
Je me demande, pourquoi le gouvernemet a depensé autant de finances si on doit rester inutiles.
Je m'adresse au chef principal de l'armée et au président, Monsieur Mikheil Saakachvili:
Monsieur le Président, peut-etre un réserviste n'est pas un professionel, mais il peut garder les positions obtenues par l'armée professionnelle, si les chefs sont bien organisés et ils montrent leur bonne organisation aux jeunes réservistes.
Nous, les réservistes, représentons une grande ressource et le pays peut utiliser non seulement l'armée professionnelle pour garder les positions.
Servez-vous de nos possibilités, nous sommes environ 10 milles réservistes, qui sont prêt à sacrifier même leur vie pour leur pays. Nous attendons votre ordre.
Chaqu'un de nous a des famille et nous les aimons, mais dans les conditions pareilles, l'essenciel est la patrie.
J'attends votre ordonnance et dans quelques jours je serai en Géorgie.
Dieu vous garde,
Respectueusement,
Georges Tchinchaladze
Alma ata, Kazakhstan.

Tuesday, August 12, 2008

Histoires des gens qui ont subit tout ça

Vasili, 31 ans, specialiste des droits: Je suis venu voir un copin a l'Hopital Répiblicain, on l'a ammené de Gori. De temps en temps on emenait les blessés dans la cours de l'hopital avec réonomobile. Les parents des soldats commençaient à pleurer et crier chaque fois que les voitures d'ambulances passaient. Ils criaient: «le nom, le nom, quel est son nom?» Ensuite tout le monde se calmait, chuchotait et priait Dieu que leur fils soit emené blessé. Et comme ça continuait a chaque apparition des voitures.

Tamouna 27 ans: mon amie Maia et moi, nous habitons aux Etas Unis. Apres 7 ans Maia a pu venir en Georgie.
Elle est partie a Tskhinvali visiter sa grand-mere le 28 juillet. Et elle est restee bloquee la-bas. Le 9 aout toutes les deux ont pu sortir par le corridore: Maia et sa grand-mere. On dit que Tskhinvali n'existe plus. Maia et moi nous revenons aux Etats Unis. La mere de Maia est aussi aux Etas Unis. Sa grand-mere n'a pas de visa. Nous devons laisser le vieille seule ici.