Qu'est ce qui se passe en Géorgie?

Depuis 8 Août la Géorgie subit le bombardement de la part de la Russie.

Les bombes des avions russes sont jetées dans presque toutes les régions de Géorgie.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, arrivé dimanche en Géorgie présente un plan de paix afin de résoudre le conflit entre Tbilissi et Moscou. Les trois points principaux presents dans ce plan soutenus par l'UE sont: respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, cessation immédiate des hostilités et rétablissement de la situation existant antérieurement sur le terrain.

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Appel aux politiques à soutenir activement La Géorgie

Tuesday, September 2, 2008

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Nicolas Sarkozy le 1e septembre 2008 à Bruxelles

Géorgie: plus ferme que prévu, l'UE gèle un accord de partenariat avec Moscou
BRUXELLES (AFP) - 02/09/2008 07h10

Les dirigeants de l'Union européenne ont été plus fermes que prévu avec la Russie lundi en annonçant le gel des négociations en cours sur un partenariat renforcé avec Moscou tant que les troupes russes déployées en Géorgie ne seront pas revenues sur leurs positions antérieures.

Les dirigeants de l'Union européenne ont été plus fermes que prévu avec la Russie lundi en annonçant le gel des négociations en cours sur un partenariat renforcé avec Moscou tant que les troupes russes déployées en Géorgie ne seront pas revenues sur leurs positions antérieures.

Selon lui, la Russie va poursuivre ses contacts avec le président français, qui a négocié un accord de cessez-le-feu en six points visant à régler le conflit russo-géorgien à la mi-août lors de sa visite à Moscou et à Tbilissi.

L'ambassadeur de Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov, a déclaré lundi soir que ce retrait avait déjà eu lieu. "Je pense que l'UE se trompe sur son évaluation de la situation sur le terrain, parce que la Russie a déjà retiré toutes ses troupes additionnelles", a-t-il dit.

"Tant que le retrait des troupes sur leurs positions antérieures au 7 août n'aura pas été réalisé, les réunions en vue de la négociation de l'accord de partenariat sont reportées", ont indiqué les leaders des 27 pays membres dans leur déclaration à l'issue d'un sommet extraordinaire à Bruxelles.

Le président en exercice de l'UE Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avaient indiqué qu'avec le diplomate en chef de l'UE Javier Solana, ils se rendraient dès lundi prochain à Moscou et à Tbilissi pour tenter d'accélérer le retrait russe du territoire de cette ancienne république soviétique.

Les négociations sur un partenariat stratégique avec Moscou, qui ont commencé en juillet et étaient prévues pour se poursuivre le 15 septembre à Bruxelles, visent à intensifier les liens économiques, énergétiques et politiques entre l'UE et la Russie, déjà liées depuis 1997 par un accord.

Selon la chancelière allemande Angela Merkel, les négociations pourront reprendre dès que les troupes russes se retireront des villes géorgiennes de Poti et de Senaki. "C'est le seul préalable", a-t-elle souligné.

Le président Sarkozy "va à Moscou le 8, si le 8 il devait y avoir une satisfaction complète (sur le retrait des troupes russes), ce report (des négociations) pourrait parfaitement être levé. Et s'il n'y a pas de réponse satisfaisante le 8, on continue à faire pression", a expliqué un haut diplomate français.

La déclaration, dont une première version ne mentionnait pas la suspension des négociations, semble avoir été durcie à la demande des Allemands, des Polonais et des Britanniques, selon des diplomates.

La plupart des dirigeants se sont félicités du "signal d'unité" et du "consensus" trouvé par l'UE, souvent divisée ces derniers mois face à Moscou.

"Nous sommes satisfaits qu'une voie ait été trouvée rassemblant les différents intérêts" des pays membres, a ainsi souligné Mme Merkel, dont le pays passe pour modéré envers la Russie.

Les dirigeants polonais, qui font, eux, partie des "durs" envers Moscou, se sont montrés eux aussi satisfaits des décisions prises à ce sommet extraordinaire, le premier convoqué depuis la guerre en Irak, qui avait marqué une fracture entre "Vieille" et "Nouvelle Europe" face à Washington. "Nous sommes sur la bonne voie", a déclaré le président polonais Lech Kaczynski. Son Premier ministre Donald Tusk, qui l'accompagnait à ce sommet, a lui salué "la position homogène, raisonnable et déterminée" de l'UE.

Plus généralement, l'UE a promis d'être "vigilante" sur ses relations avec Moscou et a demandé à la Commission "d'examiner attentivement et en profondeur la situation, "notamment dans la perspective du prochain sommet (UE-Russie) prévu le 14 novembre à Nice" (France). Sans pour autant agiter la menace de sanctions formelles contre la Russie à ce moment-là.

"Si un jour il faut en arriver là, le moment venu, chacun prendra ses responsabilités, et je les prendrai moi-même, mais ce moment-là n'est pas venu, et s'il doit venir, ce sera d'autant plus efficace que nous aurons su garder notre sang-froid au moment où il fallait privilégier le dialogue", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Ne lançons pas la guerre froide comme cela, ne tendons pas les relations, ne montrons pas les biceps, les démonstrations de force, les rodomontades, les sanctions, les contre-sanctions. Qui en sortira gagnant?", a-t-il estimé.

Alors que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov appelait les Européens à ne pas soutenir le gouvernement du président géorgien Mikheïl Saakachvili, l'UE a aussi annoncé un renforcement de son aide économique et humanitaire à la Géorgie.

Elle a confirmé l'organisation prochaine d'une conférence internationale des donateurs pour aider à la reconstruction de ce pays, après la riposte foudroyante de Moscou qui a suivi la tentative par les troupes géorgiennes de reprendre le contrôle de la république séparatiste d'Ossétie du Sud.

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