Qu'est ce qui se passe en Géorgie?

Depuis 8 Août la Géorgie subit le bombardement de la part de la Russie.

Les bombes des avions russes sont jetées dans presque toutes les régions de Géorgie.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, arrivé dimanche en Géorgie présente un plan de paix afin de résoudre le conflit entre Tbilissi et Moscou. Les trois points principaux presents dans ce plan soutenus par l'UE sont: respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, cessation immédiate des hostilités et rétablissement de la situation existant antérieurement sur le terrain.

Aide à la Géorgie : Informations pratiques pour les dons

Association Géorgienne en France

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Libellé du chèque : Association Géorgienne en France, en précisant la destination :
Fonds d’aide aux réfugiés, à l’adresse suivante :Othar Zourabichvili – Président de l’AGF - 3 rue de l’Asile – F 78400 CHATOU

· Par virement :
Association Géorgienne en France - Caisse d’Epargne Ile de France Ouest, 8 bis rue de Maurepas – 92500 RUEIL-MALMAISON : compte référence : IBAN FR76 1786 5006 0008 2759 3107 445. Spécifier la destination des sommes virées :
Fonds d’aide aux réfugiés.

· Les fonds recueillis seront directement transférés à l’organisation : ACTS GEORGIA (A Call To Serve) (celle-ci constituée de médecins géorgiens œuvre depuis plus de 10 ans pour l’aide humanitaire en Géorgie). Ces fonds seront spécifiquement destinés aux achats de première nécessité pour les réfugiés.

Association Nantes-Tbilissi

· Par chèque :
Libellé du chèque : Association Nantes-Tbilissi – 1, Rue Pelleterie – 44000 Nantes

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Appel aux politiques à soutenir activement La Géorgie

Saturday, August 30, 2008

NouvelObs.com annonce

CRISE DANS LE CAUCASE
Moscou accuse Washington d'armer un conflit ethnique
NOUVELOBS.COM | 30.08.2008 | 11:12

Vladimir Poutine accuse les Etats-Unis d'avoir encouragé un "conflit ethnique". Tbilissi a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Moscou à deux jours d'un sommet extraordinaire de l'UE où elle souhaite voir adopter des sanctions contre "l'élite politique" russe.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine estime, dans un entretien publié vendredi 29 août, que les Etats-Unis ont armé la Géorgie, l'une des parties d'un "conflit ethnique", et accuse une nouvelle fois Washington d'avoir provoqué la crise géorgienne à des fins de politique intérieure.
"Nous savons qu'il y avait en Géorgie de nombreux conseillers américains. C'est très mal d'armer une des parties dans un conflit ethnique et ensuite la pousser à régler un problème ethnique par la force", a-t-il estimé, selon un entretien à la chaîne allemande ARD publié sur le site du gouvernement russe.

"Zone de guerre"

Vladimir Poutine a ensuite souligné que les "instructeurs" américains étaient dans "une zone de guerre" au lieu d'être dans les bases militaires géorgiennes lorsque la Géorgie a lancé une offensive début août sur la région rebelle d'Ossétie du Sud pour en reprendre le contrôle.
"Cela conduit à penser que la direction américaine était au courant de l'action qui se préparait et, très probablement, y a pris part", a lancé l'ancien président de la fédération russe.
Il a ensuite une nouvelle fois accusé Washington d'avoir provoqué le conflit russo-géorgien pour aider l'un des candidats à la Maison Blanche, une accusation transparente visant le républicain John McCain.

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Publié le 30/08/2008 à 15:49 Reuters

Les réfugiés ne peuvent pas rentrer chez eux, affirme la Géorgie

Les troupes russes déployées en profondeur en territoire géorgien empêchent des milliers de réfugiés de rentrer chez eux, affirme le gouverneur de la ville de Gori.

Malgré le retrait des forces de Moscou d'une majeure partie du territoire géorgien la semaine dernière, des soldats russes patrouillent toujours dans la ville portuaire de Poti, sur les bords de la mer Noire, et tiennent encore des barrages sur et autour du principal axe autoroutier du pays.

La Géorgie et de nombreux pays occidentaux dénoncent la présence de la Russie en Géorgie comme une occupation de fait, alors que Moscou affirme maintenir des soldats dans cette zone afin de protéger les populations d'Abhkazie et d'Ossétie du Sud, deux régions séparatistes.

Le gouverneur de la ville de Gori, une ville occupée pendant une dizaine de jours au plus fort du conflit armé entre Moscou et Tbilissi, est monté au créneau samedi pour dénoncer l'attitude des soldats russes restés en territoire géorgien, qui, selon lui, empêchent des réfugiés de rentrer chez eux.

"Les Russes sont postés à des barrages et nous ne pouvons toujours pas laisser les réfugiés regagner leur domicile. Qui plus est, la menace de pillages, de vols et de conduites irrégulières demeure forte", a dénoncé Lado Vardzelachvili.

"Il semblerait que les soldats russes ne soient pas déterminés à éviter ce genre d'incidents", a-t-il ajouté, précisant que 28.000 habitants des environs de Gori ne pouvaient toujours pas rentrer chez eux.

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Crise géorgienne: Tbilissi rompt ses relations diplomatiques avec Moscou
Il y a 1 jour

TBILISSI (AFP) — Tbilissi a annoncé vendredi rompre ses relations diplomatiques avec Moscou, qui, sous le feu des critiques occidentales et à trois jours d'un sommet européen sur la Géorgie, a affirmé respecter les engagements de l'accord de cessez-le-feu.

"Nous n'aurons plus de relations diplomatiques avec la Russie (...) Selon la convention de Vienne, dans de tels cas, les diplomates russes vont devoir quitter la Géorgie", a déclaré à l'AFP, le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères, Grigol Vachadzé.

Il a ajouté que Moscou serait notifié officiellement de cette décision, précisant que "les relations consulaires" seraient maintenues.

Depuis Stockholm, la chef de la diplomatie géorgienne, Eka Tkechelachvili a indiqué qu'il aurait été "maladroit" de maintenir des relations diplomatiques avec la Russie après qu'elle a reconnu l'indépendance des républiques séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.

La ministre a ajouté que cette mesure était "temporaire" et que Tbilissi verrait "quand et comment" les relations seraient rétablies après la fin de ce qu'elle a appelé "l'occupation" de la Géorgie, où Moscou maintient des positions avancées en plus de forces en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

Sur le front diplomatique, Moscou a vertement critiqué la décision du G7 de condamner la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des républiques séparatistes géorgiennes.

La diplomatie russe a jugé que ses collègues du groupe des pays les plus industrialisés avaient adopté une mesure qui "a un caractère de parti pris et vise à justifier les actes agressifs de la Géorgie", assurant aussi avoir "rempli tous les six points" de l'accord de cessez-le-feu.

Les chefs de la diplomatie des sept pays les plus industrialisés (Canada, Japon, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et Etats-Unis) avaient condamné mercredi la position russe dans son conflit avec la Géorgie.

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Tuesday, August 26, 2008

Liberation .fr - Des réfugiés Géorgiens; Récits de vies brisées.

Paroles de déplacés géorgiens
Début août, le conflit avec la Russie en Ossétie et en Abkhazie obligeait 88 000 Géorgiens à fuir les combats. Récits de vies brisées.
Envoyés spéciaux à Tbilissi EMMANUEL GUILLEMAIN D’ECHON Photos LIONEL CHARRIER. MYOP
QUOTIDIEN : mardi 26 août 2008


En quelques jours à peine, le nouveau conflit en Ossétie du Sud a déplacé au moins 88 000 Géorgiens, selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés. 15 000 d’entre eux ont fui les villages géorgiens enclavés dans la république autoproclamée. Les autres - 73 000 personnes - viennent de la ville de Gori, à quelques kilomètres à peine de la zone de conflit, et des villages alentour. Ils ont fui l’avancée russe le 8 août dernier. Les Ossètes qui s’étaient réfugiés, eux, en Ossétie du Nord, lors des affrontements de début août, sont aujourd’hui rentrés chez eux.

Pour quelques milliers de Géorgiens d’Ossétie, c’est un sombre remake. Un nouvel arrachement, après celui vécu lors de la première guerre en Ossétie, qui a pris fin en 1991, ou encore, deux ans plus tard, lorsque 300 000 Géorgiens avaient été chassés d’Abkhazie, l’autre région séparatiste du pays, après un conflit similaire. Déjà, il avait fallu fuir, quitter amis et proches, biens et maison. Les trois témoignages que nous avons recueillis racontent ces vies deux fois brisées. Sur le présent, ils disent une version de l’histoire d’un conflit qui n’avait au départ, de l’avis des Géorgiens comme des Ossètes, que peu de raisons d’être, et qui a pris les dimensions d’une véritable guerre.

Ce sont encore une fois les civils qui ont le plus souffert des affrontements. L’assaut géorgien sur Tskhinvali a fait au moins 133 morts, selon les autorités russes. Quelque 69 personnes sont mortes dans les bombardements russes, selon Tbilissi. Surtout, il y a les dizaines de milliers de réfugiés.

Alors qu’un semblant de retour à la normale s’opère, un premier navire de guerre américain chargé d’aide humanitaire, l’USS McFaul, est arrivé à Batoumi (sud-ouest), dans la zone non contrôlée par les Russes. Un deuxième est en route.

«Rester signifiait qu’il fallait prendre les armes contre mes compatriotes»

Merab, 48 ans, a fui, avec sa femme et son fils, les bombardements par les Russes de la ville de Gori. Il est actuellement réfugié, avec une vingtaine d’autres familles, dans une crèche du village de Dzegvi, à vingt kilomètres de Tbilissi.

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Liberation.fr annonce

Géorgie: Bernard-Henri Lévy affabule, selon Rue89
Le site affirme que le récit du voyage de BHL en Géorgie, publié dans le Monde, est «à prendre avec des pincettes». Le philosophe et essayiste maintient «mot pour mot» son témoignage.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 22 août 2008


Le site d’information en ligne Rue89 conteste le témoignage de Bernard-Henri Lévy sur le conflit en Géorgie publié dans Le Monde daté de mercredi, qui contient selon lui un certain nombre d’«affabulations».
Interrogé vendredi par l’AFP, Bernard-Henri Lévy a maintenu pour sa part l’intégralité de son récit: «Rue 89 n’était pas en Géorgie. Moi, si. Et je maintiens, mot pour mot, mon témoignage», a-t-il indiqué.

Tout en soulignant que le philosophe et essayiste n’a manqué «ni de courage, ni de convictions» en se rendant en Géorgie au plus fort du conflit avec la Russie, Rue89 met en doute son récit publié sous le titre «Choses vues dans la Géorgie en guerre». «Ainsi, lorsque BHL déclare qu’il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu’il a vu une ville +brûlée+, il affabule. Il n’a pas réussi à entrer dans la ville», écrit le site d’information.

Dans Le Monde, Bernard-Henri Lévy écrit en effet: «Nous arrivons à Gori. Nous ne sommes pas au centre-ville (…) Nous pouvons constater les incendies à perte de vue».

Rue89 cite plusieurs témoignages de personnes présentes au côté de BHL en Géorgie qui confirment que leur groupe est resté bloqué «à l’orée de la ville».

L’eurodéputée Marie Anne Isler-Béguin (Verts), présente ce jour là avec Bernard-Henri Lévy en Georgie, n’a pas souhaité polémiquer. «C’est vrai qu’il y a des approximations (dans son récit) mais chacun voit les choses avec des yeux différents. L’essentiel, c’est vraiment d’y aller pour soutenir les Géorgiens et leur montrer que nous, démocrates, les soutenons», a-t-elle déclaré à l’AFP.

[Cet article a été fermé aux réactions samedi matin en raison d'un afflux de commentaires contrevenant aux règles d'un dialogue civilisé. Liberation.fr]

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Monday, August 25, 2008

LeFigaro.fr annonce

Géorgie : Sarkozy convoque un Conseil européen
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
24/08/2008 | Mise à jour : 20:24 |


La présidence française de l'UE tiendra une réunion exceptionnelle sur la crise dans le Caucase le 1er septembre à Bruxelles. Paris a poursuivi ce weekend le dialogue avec Moscou, qui continue de maintenir des troupes en Géorgie.

Réunion de crise. L'Elysée annonce dimanche soir que la France a convoqué un sommet européen extraordinaire sur la Géorgie et «l'avenir» des relations UE-Russie. Cette réunion, précise la présidence, sera notamment consacrée «notamment aux suites que l'Union européenne a l'intention de donner [à la crise géorgienne], en ce qui concerne l'aide à la Géorgie».

Cette réunion intervient après un weekend de dialogue difficile avec Moscou, au cours duquel Paris avait menacé de réunir ce Conseil, comme le réclame notamment la Pologne, si la situation sur le terrain n'évoluait pas.

Or, depuis l'annonce de leur retrait vendredi, les forces russes maintiennent des positions avancées en Géorgie, bien au-delà des républiques séparatistes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.

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Friday, August 22, 2008

LeMonde.fr annonce

Géorgie : Moscou se retire mais garde le contrôle de plusieurs zones stratégiques
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.08.08 | 15h17 • Mis à jour le 22.08.08 | 17h04

La Russie accélérait, vendredi 22 août, son retrait de Géorgie, tout en prévenant qu'elle garderait des positions stratégiques à proximité de l'Ossétie du Sud et dans l'ouest du pays. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a assuré que l'armée aurait quitté le territoire géorgien dans la soirée, mais que cinq cents soldats seront maintenus sur huit postes dans une zone tampon en dehors de l'Ossétie du Sud. L'état-major russe a par ailleurs précisé que ses troupes garderaient le contrôle d'importants tronçons de la principale route géorgienne qui traverse le pays d'est en ouest.
Les autorités géorgiennes et russes ont toutes deux confirmé que le retrait était en cours dans la région de Gori. Une colonne de véhicules militaires russes, chargée de centaines de soldats, a quitté les environs de Gori pour prendre la route de Tskhinvali, la capitale de la région séparatiste d'Ossétie du Sud. Selon le lieutenant-colonel russe Andreï Bobroun, "d'ici à 22 heures (20 heures, heure de Paris), toutes les forces russes auront quitté la région".

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LeMonde.fr annonce

Tractations entre responsables géorgiens et sud-ossètes pour les échanges de prisonniers
LE MONDE | 22.08.08 | 14h57 • Mis à jour le 22.08.08 | 16h15

GORI (Géorgie) ENVOYÉE SPECIALE

Un vieux paysan géorgien, maigre à l'extrême et noir de crasse, une jambe purulente sous ses habits en lambeaux, descend du bus aidé par un infirmier.

C'est un des 59 civils géorgiens - 43 femmes et 16 vieillards, dont des malades - qui ont été remis, jeudi 21 août, par les Ossètes aux Géorgiens. Originaires d'Ossétie du Sud, ils ont été détenus douze jours dans les caves du ministère de l'intérieur de cette région séparatiste prorusse, puis amenés à Gori, ville géorgienne située a 30 km. En revanche, une centaine de leurs fils, frères ou maris sont toujours détenus à Tskhinvali, la capitale de l'Ossetie du Sud. A portée d'oreille du concert qui y fut donné le même jour.

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Moscou accélère son retrait de Géorgie

Par Stuart WILLIAMS AFP - il y a 30 minutes

PRÈS DE GORI (AFP) - La Russie accélérait vendredi son retrait de Géorgie, tout en prévenant qu'elle garderait des positions stratégiques à proximité de l'Ossétie du sud.

Une importante colonne de véhicules de l'armée russe, dont des transports de troupes blindés, approchait vendredi après-midi la ligne de démarcation entre la Géorgie et sa région séparatiste d'Abkhazie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une colonne de véhicules militaires russes, chargée de centaines de soldats, se dirigeait vendredi après-midi vers Tskhinvali, la capitale de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, depuis les alentours de la ville géorgienne de Gori, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Cette colonne se dirige vers Tskhinvali. D'ici 22H00 (18H00 GMT) toutes les forces russes auront quitté la région", a déclaré à la presse le lieutenant-colonel russe Andreï Bobroun.

Des points de contrôle militaires étaient par ailleurs en cours de démantèlement sur la route reliant Gori, noeud stratégique reliant l'est et l'ouest du pays, à la capitale géorgienne, Tbilissi.

Toujours sur cette voie, un journaliste de l'AFP a vu plusieurs convois militaires se préparer à rouler en direction de l'Ossétie du Sud.

Les autorités géorgiennes ont confirmé que le retrait était en cours dans la région de Gori, mais assuré que les troupes russes ne se repliaient pas dans l'ouest de la Géorgie.

"En ce qui concerne le district de Gori, je peux confirmer que les forces russes ont accéléré le rythme de leur retrait. Malheureusement je ne pas dire la même chose au sujet de la Géorgie occidentale où nous ne voyons aucun repli", a dit à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, Chota Outiachvili.

Et d'après une carte montrée à la presse par l'état-major russe, la Russie va garder le contrôle de la route stratégique reliant Tbilissi à la mer Noire (ouest).

Le document, présenté lors d'une conférence de presse par le chef-adjoint d'état-major Anatoli Nogovitsyne, montre la "zone de responsabilité" russe proposée par Moscou incluant de longs tronçons de la principale route géorgienne qui traverse le pays d'est en ouest.

La zone inclut notamment l'essentiel de la route reliant le principal port géorgien de Poti à la ville de Senaki où les forces russes contrôleront un important aérodrome militaire, selon le général.

Moscou avait assuré que ses troupes quitteraient le territoire géorgien vendredi dans la soirée, et selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, seuls 500 soldats russes seront maintenus dans huit postes dans une zone tampon en dehors de l'Ossétie du Sud.

Mais la Russie "se réserve le droit d'augmenter" le nombre de ses soldats de la paix en Géorgie "en cas de nécessité", a prévenu le général Nogovitsyne.

Des forces russes de maintien de la paix resteront aussi en Ossétie du Sud et en Abkhazie, où elles sont stationnées depuis le début des années 1990.

Les troupes russes sont entrées en Géorgie après avoir lancé une vaste contre-offensive contre l'armée géorgienne qui avait tenté dans la nuit du 7 au 8 août de reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud.

Vendredi matin, Washington mettait encore en doute la volonté de la Russie de rappeler son armée.

"Selon mes informations, si (les Russes) bougent, c'est à la vitesse d'un escargot. C'est trop peu et beaucoup trop lent", a déclaré à Tbilissi le général John Craddock, chef du commandement européen de l'armée américaine et commandant opérationnel de l'Otan en Europe.

Sur le front diplomatique, les grandes puissances ont été incapables de trouver un accord au Conseil de sécurité de l'ONU, où deux projets de résolutions concurrents circulent, l'un rédigé par Moscou, l'autre par Paris, la France ayant négocié l'accord de cessez-le-feu russo-géorgien.

La Russie reproche au texte français de ne contenir que deux des six points de l'accord d'arrêt des hostilités (repli des forces russes et géorgiennes sur leurs positions avant le conflit) et d'appeler au retrait "immédiat" des troupes russes de Géorgie.

Les Occidentaux ne veulent pas du texte proposé par Moscou, qui rappelle les six point du cessez-le-feu mais sans réaffirmer clairement le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie.

Ce point paraît d'autant plus important que les deux territoires séparatistes pro-russes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ont officiellement demandé à Moscou de reconnaître leur indépendance.

Une mission d'une vingtaine d'observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) doit entamer en Géorgie sa surveillance du cessez-le-feu d'ici à lundi.

Enfin, les forces russes ont libéré dix des 21 soldats géorgiens faits prisonniers le 19 août dans le port de Poti, selon le ministère géorgien de l'Intérieur. Les autres prisonniers pourraient être libérés dans la journée.

Le retrait militaire russe devait débuter lundi dernier, mais aucun signe d'un retour massif des troupes n'avait pour le moment été relevé.

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À Nantes, ville jumelle de Tbilissi, la guerre ne laisse pas indifférent

Les liens avec la capitale géorgienne se sont resserrés ces dernières années. L'évolution du conflit avec la Russie sur l'Ossétie du Sud est suivie avec inquiétude dans la cité des ducs
Depuis la fin de la semaine dernière, le téléphone de Gaston Bouatchidzé est souvent occupé. « On passe des coups de fil là-bas en Géorgie, on en reçoit pas mal aussi, des amis qui s'inquiètent... » soupire le président de l'association Nantes-Tbilissi.

La capitale de la Géorgie entretient des liens privilégiés avec Nantes depuis plusieurs décennies. Et le jumelage entre les deux villes, longtemps en sommeil, a repris vie ces dernières années. Des écoles échangent, les universités et les centres hospitaliers des deux villes collaborent (notamment pour les greffes de reins). L'association étudiante nantaise de solidarité internationale La Pèch's'est investie en Géorgie. Un premier échange touristique s'est même concrétisé au printemps : 25 Nantais ont passé quelques jours dans la capitale géorgienne. Autre symbole de cette coopération relancée, le musée des Beaux-Arts de Nantes accueille jusqu'au 31 août une exposition intitulée « Voyage à Tbilissi », avec les oeuvres de six artistes contemporains géorgiens.

« Trop d'intérêts en jeu »

Mais aujourd'hui, « j'ai le coeur gros » avoue Alain Chenard, l'ancien maire de Nantes, cheville ouvrière du jumelage, en 1979, dont les pensées vont « à tous ceux que je connais là-bas ». Tout comme Gaston Bouatchidzé, il suit l'évolution de la situation avec attention.

« C'est très difficile. On ne pouvait pas s'imaginer qu'on en arriverait là... » explique le président de Nantes Tbilissi, qui a passé trois mois dans la capitale géorgienne, en avril, mai et juin dernier.

L'analyse d'Alain Chenard est un peu différente toutefois : « On voyait le conflit arriver ; il y a trop d'intérêts en jeu. Ce pays a toujours dû se battre pour survivre face à des envies et des envieux... La fierté et le nationalisme des Géorgiens peuvent surprendre mais c'est aussi ce qui les rend si attachants. Dans ces conditions aussi, il est facile de souffler sur des braises qui ne demandent qu'à prendre... »

« Personne n'a envie de mettre le feu au Caucase »

Devant sa télé, « au croisement de toutes les infos », Gaston Bouatchidzé essaye de démêler le faux du vrai. « J'ai la chaîne géorgienne et deux chaînes russes. Mais les unes disent exactement l'opposé de l'autre... ». Tout comme Alain Chenard, il veut rester « optimiste » pour ce pays qui se remet à peine d'une terrible guerre civile : « Les amis géorgiens que j'ai pu joindre sont calmes et pensent que cela va s'arranger ». L'ancien maire de Nantes, lui, juge « la situation grave » mais garde « une espérance » : « Personne n'a envie de mettre le feu au Caucase. On ne va quand même pas refaire les erreurs commises dans le passé dans les Balkans... »

Pierre-Marie Hériaud

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Mikhaïl Saakachvili : « Moscou a décidé de se mesurer à l'Otan »

Propos recueillis à Tbilissi par Adrien Jaulmes
21/08/2008 | Mise à jour : 20:15 |



« L'Ossétie du Sud n'est qu'un camp militaire russe destiné à contrôler la Géorgie », affirme le président géorgien. Crédits photo : AFP
Le président géorgien explique au « Figaro » pourquoi la communauté internationale ne devrait pas faire confiance aux promesses du Kremlin.

LE FIGARO. Qu'attendez-vous de l'Union européenne et des États-Unis ?
Mikhaïl SAAKACHVILI. Ils doivent faire sortir la Russie du territoire géorgien. Le gouvernement russe actuel n'est pas communiste ou stalinien. Ce sont plutôt des gens intéressés par l'argent. Ils inscrivent leurs enfants dans les écoles occidentales, ils vont passer leurs vacances en Occident. Ils ont donc tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec l'Ouest. Mais ils sont aussi très cyniques vis-à-vis de cet Occident qu'ils aiment tant. Ils pensent qu'ils peuvent manipuler à leur guise les Européens. Poutine a proféré à plusieurs reprises des menaces contre la Géorgie en nous disant : « Vous croyez que vos amis occidentaux vont venir se battre dans le Caucase ? »

Pensez-vous que la crise géorgienne marque le début d'une nouvelle guerre froide entre l'Est et l'Ouest ?
Non, la Russie n'est pas capable de mener une guerre mondiale. Mais envoyer des troupes contre un petit pays comme la Géorgie, ça, oui, elle en est capable. Les Russes ont décidé de se mesurer à l'Otan sans tirer un seul coup de feu. J'ai averti les Occidentaux à plusieurs reprises, mais ils ne m'ont pas cru. Je ne les en blâme pas : il est difficile à un Occidental de comprendre une attitude aussi brutale.

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LeMonde.fr - VIDEO

A Paris, Marika chante pour la paix en Géorgie

Alors que les troupes russes occupaient toujours plusieurs régions de Géorgie, mercredi 20 août, plusieurs choeurs polyphoniques traditionnels géorgiens se sont réunis, à l'initiative de l'Association géorgienne de France, sur le parvis de Beaubourg, à Paris, pour "chanter pour la paix". Parmi les voix de cet art classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Marika, 31 ans, qui vit en France depuis huit ans. Quelques jours avant le début du conflit, elle passait des vacances familiales en Géorgie.

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La Russie promet de retirer ses troupes de Géorgie dans la journée
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.08.08 | 07h27 • Mis à jour le 22.08.08 | 11h23


GÉORGIE. Une colonne de blindés russes s'est retirée jeudi matin du centre de la Géorgie pour rejoindre le territoire russe, mouvement présenté par Moscou comme le début d'un repli sur les positions antérieures au conflit. Le retrait de toutes les forces russes sera achevé vendredi 22 août, a affirmé jeudi soir le ministre russe de la défense, Anatoli Serdioukov, cité par l'agence Interfax. Seul un contingent des soldats russes faisant partie des forces de maintien de la paix restera dans une zone tampon autour de l'Ossétie du Sud, a précisé le ministre. Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, cinq cents soldats russes pourraient être maintenus dans huit postes de cette zone.
Les promesses russes en laissent plus d'un sceptique. "Pour l'instant, nous ne voyons toujours pas de signes d'un retrait des forces russes", a fait savoir le porte-parole du ministère géorgien de l'intérieur, Chota Outiachvili. Les troupes russes en Géorgie se retirent à "la vitesse d'un escargot" a estimé vendredi depuis Tbilissi, la capitale géorgienne, le général John Craddock, chef du commandement européen de l'armée américaine et commandant opérationnel de l'Otan en Europe. "Selon mes informations, si les Russes bougent, c'est à la vitesse d'un escargot. C'est trop peu et beaucoup trop lent", a-t-il insisté.

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Thursday, August 21, 2008

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Choses vues dans la Géorgie en guerre, par Bernard-Henri Lévy

La première chose qui frappe dès qu'on sort de Tbilissi, c'est l'inquiétante absence de toute force militaire. J'avais lu que l'armée géorgienne, défaite en Ossétie, puis mise en déroute à Gori, s'était repliée sur la capitale pour la défendre. Or j'arrive aux faubourgs de la ville. J'avance de quarante kilomètres sur l'autoroute qui coupe le pays d'est en ouest. Et, de cette armée censée s'être regroupée pour opposer une résistance acharnée à l'invasion, on ne voit quasi pas de trace. Ici, un poste de police. Plus loin, un quarteron de soldats aux uniformes trop neufs. Mais pas une unité combattante. Pas une pièce de défense antiaérienne. Même pas ce paysage de herses et de chicanes qui, dans toutes les villes assiégées du monde, sont censées retarder la progression de l'ennemi. Une dépêche, pendant que nous roulons, annonce que les chars russes se dirigent vers la capitale. L'information, relayée par les radios et, finalement, démentie, crée un désordre sans nom et fait que rebroussent chemin les rares automobiles qui s'étaient aventurées hors de la ville. Mais le pouvoir, lui, semble avoir étrangement baissé les bras.

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L'une des télévisions géorgiennes RUSTAVI2 annonce

Les soldats russes ont arrêté l'ambassadeur de France en Géorgie

Près de Gori, au poste militaire, les soldats russes ont arrêté l'ambassadeur de France en Géorgie, Mr. Éric Fournier, qui se rendait de Satchkhéré à Tbilissi.
Lado Vardzélachvili, gouverneur de la région frontalière de Chida-Kartli, a essayé de libérer le diplomate français. Et pourtant, Mr. Fournier était arrêté par les russes depuis une heure.
Mr. l'Ambassadeur a passé toute la nuit à Satchkhéré. Il a visité la base militaire et a soutenu moralement la population de cette région.
Monsieur Éric Fournier exprime son espoir que le président russe gardera sa parole et l'armée russe se retirera de Géorgie.
Aujourd'hui, Mr l'Ambassadeur va visiter les positions des soldats russes et après il partira rencontrer les autorités de la région à Koutaïssi.

Lire l'article ici (en anglais)

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La diplomatie française monte au front

L'ambassadeur de France, Éric Fournier, naviguait samedi et dimanche à travers les chars russes, pour aller porter à Gori encerclée «le soutien de la France».

Drapeau français flottant sur le capot, la jeep de l'ambassadeur de France avance de Tbilissi à Gori, ville stratégique cernée par l'armée russe, à 70 kilomètres au nord-ouest de la capitale géorgienne. Ce samedi à 15 heures, à peine tombée la nouvelle de la signature par le président Medvedev de l'accord de cessez-le-feu négocié par Nicolas Sarkozy, Eric Fournier décide d'aller contrôler de visu si les troupes russes entament leur retrait. Le vice-ministre des Affaires étrangères de Bulgarie l'accompagne, de même que la députée européenne des Verts, Marie Anne Isler Beguin.

La présence de l'ambassadeur français sur cette route vitale où se déroule le face-à-face du David géorgien et du Goliath russe, n'exprime pas seulement le courage physique de ce jeune diplomate, dont c'est le premier poste comme chef de mission. Le voyage très politique de Gori traduit aussi la mobilisation de la diplomatie française et européenne sur le dossier explosif du conflit russo-géorgien. «Nous devons maintenir la pression», dit l'ambassadeur Fournier.

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Wednesday, August 20, 2008

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L'Otan attend le retrait
des forces russes
Arielle Thedrel
19/08/2008 | Mise à jour : 23:23 |

En dépit des pressions internationales, la Russie ne semble toujours pas pressée de retirer ses troupes de Géorgie. Une colonne de blindés russes a quitté hier la ville de Gori en direction de la Russie. L'événement a été largement médiatisé par les Russes, mais à l'instar du Pentagone, le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jaap de Hoop Scheffer, s'est refusé à l'interpréter comme «le signe d'un retrait».

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Tuesday, August 19, 2008

Liberation.fr annonce

SOS Géorgie ? SOS Europe !
André Glucksmann, philosophe, et Bernard-Henri Lévy, philosophe, directeur de la Règle du jeu, membre du conseil de surveillance de Libération.
QUOTIDIEN : jeudi 14 août 2008

N’allez pas croire à une affaire simplement locale : il s’agit probablement du tournant le plus décisif de l’histoire européenne depuis la chute du mur de Berlin. Ecoutez Moscou donner de la voix : «génocide !» accuse Poutine, qui n’a pas daigné prononcer le mot lors du 50e anniversaire d’Auschwitz ; «Munich !» évoque le tendre Medvedev, insinuant que la Géorgie, avec ses 4,5 millions d’habitants, est la réincarnation du IIIe Reich. Nous nous garderons de sous-estimer les capacités mentales de ces dirigeants. Aussi devinons-nous qu’en feignant l’indignation, ils manifestent leur volonté de frapper un grand coup. Visiblement, les spin doctors du Kremlin ont révisé les classiques de la propagande totalitaire : plus mon mensonge est gros, mieux je cogne.
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Sunday, August 17, 2008

LeFigaro.fr annonce

Moscou choisit l'escalade et le défi à l'Occident Lire ici

Merkel juge irraisonnable l'attitude de la Russie Lire ici

La Russie tarde à retirer ses troupes Lire ici

Les Russes continuent de se déployer en Géorgie Lire ici

Vidéos sur YAHOO.fr

Mouvements mystérieux de troupes russes
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Saturday, August 16, 2008

Les miliciens ossètes terrorisent les Géorgiens

Dans les pas de l'armée russe, des troupes irrégulières ossètes sont accusées de commettre des exactions à l'encontre de la population géorgienne.

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Wednesday, August 13, 2008

A l'attention de tous!

Dès le 6 août les campagnes géorgiennes d’Ossétie du Sud ont été bombardées. Dans l’intention de cesse - feu le gouvernement géorgien a proposé un entretien aux séparatistes. La proposition a été refusée par l’adversaire. Le gouvernement de la Géorgie a été obligé de faire entrer l’armé dans la région de conflit. Le fait a été suivi par l’entrée des forces militaires de la Russie sur le territoire de la Géorgie. Aujourd’hui la Géorgie est la victime de l’occupation et de l’annexion.

Lettre de George Tchinchaladze

Je vous écris de l'Asie centrale, de Kazakhstan.
Cela fait déjà quelques mois que je suis dans ce pays pour faire mes études.
L'Université où je fais mes études est pourvue comme la meilleure université de l'Asie Centrale. Grâce à ma bourse j'ai la possibilité d'avoir une bonne éducation.
Mais aujourd'hui quand je vois cette situation dans mon pays, quand je vois comment ils bombardent mon pays, je me fâche contre moi parce que je peux rien faire pour aider mon pays.
Moi aussi, j'ai passé la préparation spéciale à la réserve militaire. Même si je n'ai pas de grande experience, je suis capable de choisir une bonne position pour viser des objets, pour se défendre etc.
Avant quelques jours, les réservistes étaient appelés, mais à cause de manque d'organisateurs, ils étaient renvoyés.
Je me demande, pourquoi le gouvernemet a depensé autant de finances si on doit rester inutiles.
Je m'adresse au chef principal de l'armée et au président, Monsieur Mikheil Saakachvili:
Monsieur le Président, peut-etre un réserviste n'est pas un professionel, mais il peut garder les positions obtenues par l'armée professionnelle, si les chefs sont bien organisés et ils montrent leur bonne organisation aux jeunes réservistes.
Nous, les réservistes, représentons une grande ressource et le pays peut utiliser non seulement l'armée professionnelle pour garder les positions.
Servez-vous de nos possibilités, nous sommes environ 10 milles réservistes, qui sont prêt à sacrifier même leur vie pour leur pays. Nous attendons votre ordre.
Chaqu'un de nous a des famille et nous les aimons, mais dans les conditions pareilles, l'essenciel est la patrie.
J'attends votre ordonnance et dans quelques jours je serai en Géorgie.
Dieu vous garde,
Respectueusement,
Georges Tchinchaladze
Alma ata, Kazakhstan.

Tuesday, August 12, 2008

Histoires des gens qui ont subit tout ça

Vasili, 31 ans, specialiste des droits: Je suis venu voir un copin a l'Hopital Répiblicain, on l'a ammené de Gori. De temps en temps on emenait les blessés dans la cours de l'hopital avec réonomobile. Les parents des soldats commençaient à pleurer et crier chaque fois que les voitures d'ambulances passaient. Ils criaient: «le nom, le nom, quel est son nom?» Ensuite tout le monde se calmait, chuchotait et priait Dieu que leur fils soit emené blessé. Et comme ça continuait a chaque apparition des voitures.

Tamouna 27 ans: mon amie Maia et moi, nous habitons aux Etas Unis. Apres 7 ans Maia a pu venir en Georgie.
Elle est partie a Tskhinvali visiter sa grand-mere le 28 juillet. Et elle est restee bloquee la-bas. Le 9 aout toutes les deux ont pu sortir par le corridore: Maia et sa grand-mere. On dit que Tskhinvali n'existe plus. Maia et moi nous revenons aux Etats Unis. La mere de Maia est aussi aux Etas Unis. Sa grand-mere n'a pas de visa. Nous devons laisser le vieille seule ici.