Qu'est ce qui se passe en Géorgie?

Depuis 8 Août la Géorgie subit le bombardement de la part de la Russie.

Les bombes des avions russes sont jetées dans presque toutes les régions de Géorgie.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, arrivé dimanche en Géorgie présente un plan de paix afin de résoudre le conflit entre Tbilissi et Moscou. Les trois points principaux presents dans ce plan soutenus par l'UE sont: respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, cessation immédiate des hostilités et rétablissement de la situation existant antérieurement sur le terrain.

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Appel aux politiques à soutenir activement La Géorgie

Friday, August 22, 2008

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Moscou accélère son retrait de Géorgie

Par Stuart WILLIAMS AFP - il y a 30 minutes

PRÈS DE GORI (AFP) - La Russie accélérait vendredi son retrait de Géorgie, tout en prévenant qu'elle garderait des positions stratégiques à proximité de l'Ossétie du sud.

Une importante colonne de véhicules de l'armée russe, dont des transports de troupes blindés, approchait vendredi après-midi la ligne de démarcation entre la Géorgie et sa région séparatiste d'Abkhazie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une colonne de véhicules militaires russes, chargée de centaines de soldats, se dirigeait vendredi après-midi vers Tskhinvali, la capitale de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, depuis les alentours de la ville géorgienne de Gori, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Cette colonne se dirige vers Tskhinvali. D'ici 22H00 (18H00 GMT) toutes les forces russes auront quitté la région", a déclaré à la presse le lieutenant-colonel russe Andreï Bobroun.

Des points de contrôle militaires étaient par ailleurs en cours de démantèlement sur la route reliant Gori, noeud stratégique reliant l'est et l'ouest du pays, à la capitale géorgienne, Tbilissi.

Toujours sur cette voie, un journaliste de l'AFP a vu plusieurs convois militaires se préparer à rouler en direction de l'Ossétie du Sud.

Les autorités géorgiennes ont confirmé que le retrait était en cours dans la région de Gori, mais assuré que les troupes russes ne se repliaient pas dans l'ouest de la Géorgie.

"En ce qui concerne le district de Gori, je peux confirmer que les forces russes ont accéléré le rythme de leur retrait. Malheureusement je ne pas dire la même chose au sujet de la Géorgie occidentale où nous ne voyons aucun repli", a dit à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, Chota Outiachvili.

Et d'après une carte montrée à la presse par l'état-major russe, la Russie va garder le contrôle de la route stratégique reliant Tbilissi à la mer Noire (ouest).

Le document, présenté lors d'une conférence de presse par le chef-adjoint d'état-major Anatoli Nogovitsyne, montre la "zone de responsabilité" russe proposée par Moscou incluant de longs tronçons de la principale route géorgienne qui traverse le pays d'est en ouest.

La zone inclut notamment l'essentiel de la route reliant le principal port géorgien de Poti à la ville de Senaki où les forces russes contrôleront un important aérodrome militaire, selon le général.

Moscou avait assuré que ses troupes quitteraient le territoire géorgien vendredi dans la soirée, et selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, seuls 500 soldats russes seront maintenus dans huit postes dans une zone tampon en dehors de l'Ossétie du Sud.

Mais la Russie "se réserve le droit d'augmenter" le nombre de ses soldats de la paix en Géorgie "en cas de nécessité", a prévenu le général Nogovitsyne.

Des forces russes de maintien de la paix resteront aussi en Ossétie du Sud et en Abkhazie, où elles sont stationnées depuis le début des années 1990.

Les troupes russes sont entrées en Géorgie après avoir lancé une vaste contre-offensive contre l'armée géorgienne qui avait tenté dans la nuit du 7 au 8 août de reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud.

Vendredi matin, Washington mettait encore en doute la volonté de la Russie de rappeler son armée.

"Selon mes informations, si (les Russes) bougent, c'est à la vitesse d'un escargot. C'est trop peu et beaucoup trop lent", a déclaré à Tbilissi le général John Craddock, chef du commandement européen de l'armée américaine et commandant opérationnel de l'Otan en Europe.

Sur le front diplomatique, les grandes puissances ont été incapables de trouver un accord au Conseil de sécurité de l'ONU, où deux projets de résolutions concurrents circulent, l'un rédigé par Moscou, l'autre par Paris, la France ayant négocié l'accord de cessez-le-feu russo-géorgien.

La Russie reproche au texte français de ne contenir que deux des six points de l'accord d'arrêt des hostilités (repli des forces russes et géorgiennes sur leurs positions avant le conflit) et d'appeler au retrait "immédiat" des troupes russes de Géorgie.

Les Occidentaux ne veulent pas du texte proposé par Moscou, qui rappelle les six point du cessez-le-feu mais sans réaffirmer clairement le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie.

Ce point paraît d'autant plus important que les deux territoires séparatistes pro-russes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ont officiellement demandé à Moscou de reconnaître leur indépendance.

Une mission d'une vingtaine d'observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) doit entamer en Géorgie sa surveillance du cessez-le-feu d'ici à lundi.

Enfin, les forces russes ont libéré dix des 21 soldats géorgiens faits prisonniers le 19 août dans le port de Poti, selon le ministère géorgien de l'Intérieur. Les autres prisonniers pourraient être libérés dans la journée.

Le retrait militaire russe devait débuter lundi dernier, mais aucun signe d'un retour massif des troupes n'avait pour le moment été relevé.

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